Ça kartonne
Créé par la jeune entreprise amiénoise K-Lamar, Crash Kart joue la carte de l’alliance karting / laser game. Un concept facilement transportable.

© Laurent Rousselin / Amiens Métropole
20.11.2019
JDA 929
K-Lamar, référence à Jules-Verne et contraction des noms de famille Lach et Maria auxquelles s’ajoute le “k” de kart, est une bête à plusieurs tentacules : de la recherche, de la vente et de l’animation. Au cœur du concept, les karts connectés de leur Crash Kart. « Nous achetons des karts nus et les équipons en électronique », explique Florian Lach, trentenaire « fasciné de F1 et de nouvelles technologies ». Ces engins sécurisés (25 km/h maximum) déclinés en versions enfants ou adultes, peuvent accélérer ou freiner en fonction des bonus des coureurs, tels des “tirs” sur l’adversaire en mode Mario Kart. « Cela s’enrichit tout le temps, annonce l’entrepreneur. Une nouvelle version va bientôt sortir. » Pour l’instant, sept joueurs peuvent s’amuser en même temps. Et à la fin, on compte les points.
PISTES À LA DEMANDE
L’équipement nécessaire à « l’installation en quarante-cinq minutes des pistes d’environ 200 m2, bientôt 300 m2 », se trouve à la pépinière Jules-Verne, à Boves. C’est donc d’abord dans les environs que l’entreprise, accompagnée notamment par Amiens Métropole et l’incubateur d’Amiens Cluster, évolue. Mais des déplacements dans toute la France sont possibles : « Nous allons là où se trouve le client », sourit Florian Lach. À commencer par Parkafun à Mégacité, où K-Lamar a fait ses armes en février dernier : « Notre premier contrat et 2 200 joueurs en dix jours ! ». En plus de son activité de karts, K-Lamar poursuit d’autres pistes, dont des balades à vélo conjuguant GPS et patrimoine. Connectée, toujours.
//Jean-Christophe Fouquet