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Le spectacle Dadaaa stimule l’imaginaire. Une expérience loufoque où couleurs, formes, mouvements et musique plongent les tout-petits en plein tableau vivant. 

Gaga de dada  © Justine Pluvinage

04.12.2019

JDA 931

Au départ, il y a les marionnettes de l’artiste dada Sophie Taeuber-Arp. Reproduites à plusieurs échelles, elles peuplent l’univers onirique d’Amélie Poirier. La directrice des Nouveaux Ballets du Nord-Pas-de-Calais, issue de la première promotion de l’option marionnette du Conservatoire d’Amiens en 2007, s’est ensuite formée à l’École nationale supérieure des arts de la marionnette de Charleville-Mézières. Elle est revenue en terre picarde il y a un an pour une résidence au Tas de Sable, afin de concevoir Dadaaa.

 

UN ESPACE SENSORIEL

Ce spectacle, en hommage au courant artistique des années 1920, absurde et dérisoire, privilégie la forme au sens. Aux objets marionnettiques, l’artiste ajoute théâtre, chant, danse et musique. L’imaginaire dadaïste est enrichi de photomontages empruntés à Hannah Höch. Tandis que la partition sonore est inspirée des poèmes d’Hugo Ball et Tristan Tzara, l’un des fondateurs du mouvement. Le langage y est déconstruit. Les mots deviennent matière vivante composée de sons et de rythmes. Et le jeu des trois interprètes-manipulateurs et du contre-ténor les engage corps et voix. Amélie Poirier, qui s’adresse pour la première fois au (très) jeune public, le fait sur le ton de la joie.

//Candice Cazé

Dadaaa, le 10 décembre, à 10h et 14h30, et le 11, à 10h et 16h, au Safran

Et aussi : atelier parents / enfants,
 le 11 décembre (gratuit sur inscription)

Dès 2 ans – 03 22 69 66 00