Incroyable mais Gruss !
Le chapiteau rouge et blanc de la tribu Gruss prend ses quartiers à la hotoie pour fêter son 35e anniversaire.

06.11.2019
JDA 927
En 1985, Arlette Gruss et son époux Georgika Kobann fondent leur cirque familial, alors appelé Grand Cirque de France. C’est aujourd’hui Gilbert Gruss, leur fils, qui en perpétue l’héritage et sa particularité : réinventer l’image du cirque traditionnel. Durant les deux heures de Bêtes de scène, pas le temps de souffler ! Même lors des intermèdes de Matute. Le clown chilien, Étoile d’or à l’European Circus Festival en 2017, déclenche l’hilarité partout où il passe. Il débarque ici entre deux numéros, sous la coupole du chapiteau de 32 mètres de haut. Exploits aériens, au trapèze ou au cerceau, et acrobaties sur deux-roues, à moto ou à vélo, s’enchaînent.
20 MILLIONS DE SPECTATEURS
Les effets lumineux de la troupe Extreme Light mettent, eux, le chapiteau sens dessus dessous. La ménagerie, composée de lionnes, rats et chevaux, est aussi à l’œuvre. Comme le magicien Ottavio Belli et l’orchestre du Cirque Arlette Gruss. En trente-cinq ans, 20 millions de spectateurs ont été éblouis… Combien à Amiens, où les Gruss sont comme chez eux ? Une longue histoire d’amitié les lie à la ville, qui accueille leurs bureaux depuis 2003, et a baptisé Arlette-Gruss un square jouxtant le Cirque Jules-Verne en 2012. L’histoire de cette famille aux 120 salariés et 14 nationalités continue de s’écrire. Et d’émerveiller le public.
//Candice Cazé
Bêtes de cirque, du 7 au 11 novembre, au parc de La Hotoie 0812 106 406 — cirque-gruss.com