Quand Berck était un phare du basket

06.03.2019
JDA 905
La victoire de Longueau au Mans (105-96) ce week-end a donné un brin de lumière à la lanterne rouge de N2. C’est maintenant la venue de Berck qui peut opérer comme un phare dans la nuit, réveillant les souvenirs. Été 1978 : au gymnase Coubertin d’Amiens (ancêtre du Coliseum), on se masse jusque sur les marches pour voir Berck, champion de France 1973 et 1974 (année où le club atteint la demi-finale de Coupe d’Europe face au Real Madrid) face aux Polonais de Lodz (photo). « Ce match d’avant-saison a eu lieu grâce aux contacts polonais des Amiénois André Kaczmarow et André Zarzycki », raconte Vincent Janssen, le monsieur patrimoine du basket picard. « Berck était une terre de basket avec
2 000 personnes et une ambiance incroyable », se souvient Joël Balavoine, 67 ans. S’il a fait l’essentiel de sa carrière à Challans (Vendée) où il officie toujours, le fils de Marcel Balavoine – ancien président de Longueau – avait quitté l’US Cheminot d’Amiens à 20 ans pour Berck. Comme la promesse d’une carrière. « C’était tellement la référence, juge encore l‘actuel président Serge Tristram. Pour ma génération (il a 47 ans, ndlr), Berck ça veut dire quelque chose. » Pour Longueau, une victoire aurait presque valeur de lot de consolation.
//Antoine Caux
Longueau / Berck, le 9 mars, à 20h, au gymnase Pellerin – 20e journée de Nationale 2