Amiens Cluster soutient l’innovation
Amiens Cluster, association fondée par la Ville, la Métropole, l’Université, le Centre hospitalier et la Chambre de commerce, accompagne des projets novateurs dans les domaines de l’énergie, de l’e-santé et du numérique. Illustrations.

© Laurent Rousselin / Amiens Métropole
05.02.2020
JDA 938
// LE CLUSTER ENERGEIA (ÉNERGIE)
« Ce cluster, axé sur les énergies renouvelables, leur stockage, la mobilité décarbonée et les nouveaux modèles d’économie, sert l’ambition d’Amiens de devenir autonome en énergie en 2050 », a souligné Éric Dadian, président d’Amiens Cluster, le 27 janvier, au Quai de l’innovation à l’occasion des vœux de l’association. En projet : l’étude d’une plateforme digitale pour contrôler l’habitat et sa conformité. Un appel à projet pour détecter les technologies de demain est par ailleurs lancé jusqu’au 13 mars avec, à la clef, un accompagnement adapté. Parmi les pépites amiénoises, Tiamat qui développe une batterie au sodium (lire ici l’article du JDA #933). « Une première mondiale fabriquée avec du sel de mer, a souligné François Desmarest, directeur financier de l’entreprise. Tiamat envisage de bâtir un démonstrateur industriel à Glisy et de développer une filière depuis l’UPJV. »
// LE CLUSTER ADN (NUMÉRIQUE)
Les technologies accélèrent l’innovation et les démonstrations au quotidien. Parmi les projets amiénois, celui de G-Lyte qui a créé une génération d’électrolytes performantes en luminosité dégradée pour les cellules photovoltaïques à colorant. G-Lyte cherche à lever des fonds pour la production de panneaux solaires et la réalisation de tests de vieillissement accéléré. Franck Barath, son fondateur, espère « industrialiser [sa] technologie et implanter un démonstrateur à Amiens ».
// LE CLUSTER LE BLOC (E-SANTÉ)
« Grâce à l’intelligence artificielle (IA, ndlr) et au parcours de soins individualisés, l’autonomie du patient évolue. Dès octobre, nous allons organiser un colloque et lancer un appel à projet », a annoncé Éric Dadian. Matthieu Carlier, chirurgien vasculaire à la polyclinique de Picardie, a illustré la thématique : « Avec TdocT, on travaille sur une plateforme d’IA pour la prise en charge des parcours de soins en chirurgie ambulatoire, de la consultation à la fin de la convalescence. Une transformation liée aux objectifs des pouvoirs publics d’atteindre 70 % d’ambulation en 2022 contre 50 % aujourd’hui ».
//Ingrid Lemaire