Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

Huit équipements amiénois viennent d’être labellisés centres de préparation aux jeux olympiques : Aquapôle, le dojo ou la piste Urbain-Wallet sont susceptibles d’accueillir des délégations étrangères en amont de Paris 2024.

Amiens dans le catalogue des JO © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

07.10.2020

JDA 958

Huit sites capables d’accueillir neuf disciplines différentes. Amiens sera bien représenté dans le catalogue des Centres de préparation aux JO 2024. Lors des prochains jeux Olympiques de Tokyo, décalés de 2020 à 2021, un document recensant les sites français pouvant servir de base arrière, de lieu de préparation, voire d’acclimatation au décalage horaire pour les délégations étrangères sera remis aux 206 comités nationaux olympiques et 182 comités paralympiques. Les huit sites proposés par Amiens Métropole intègrent un carnet d’adresses aux 620 références retenues sur 768 candidats. « Les comités feront ensuite leur choix selon les infrastructures et les services proposés et enverront leurs équipes dans les centres les plus adaptés », précise le Comité d’organisation de Paris 2024.

 

DÉBUT DU LOBBYING
Pour Amiens Métropole, qui met en avant sa proximité avec Paris et la qualité de ses infrastructures, c’est le début d’un travail de lobbying pour attirer les délégations. « Nous avons reçu l’an passé l’ambassadeur d’Australie, un pays avec lequel Amiens a des liens forts par rapport à la Première Guerre mondiale, indique Guillaume Duflot, vice-président d’Amiens Métropole délégué aux sports. Ce serait formidable d’avoir la délégation australienne de natation mais aussi de plus petits pays, des plus modestes qui collent à l’esprit olympique que nous voulons insuffler sur la ville. » Un rapprochement a déjà été opéré avec la Fédération de judo lors des championnats de France organisés l’an passé au Coliseum. « Certaines nations très éloignées veulent s’acclimater et prendre leur marque deux ans avant les Jeux avec des stages, explique Dominique Georges, directeur des sports d’Amiens Métropole. Des ambassadeurs viendront repérer les installations. » Guillaume Duflot ambitionne même que des délégations s’installent à Amiens plutôt qu’au village olympique pendant la durée des jeux.

//Antoine Caux

 

LES HUIT SITES RETENUS

  • Coliseum (natation, volley-ball et handball).
  • Aquapôle (natation).
  • Stade Urbain-Wallet (athlétisme).
  • Dojo régional ( judo).
  • Salle Albéric-Labaume (tennis de table).
  • Stade Gérard-Totet (hockey sur gazon).
  • Stade Charassain (rugby à VII).
  • Stade de La Licorne (football).

 

LE CHIFFRE

40 millions

C’est en euros le montant des investissements réalisés dans le patrimoine sportif par Amiens Métropole entre 2014 et 2020.

 

« Nous sommes prêts à accueillir tous ces athlètes »

Deux questions à Guillaume Duflot, vice-président d’Amiens Métropole délégué aux sports.

«Nous sommes prêts à accueillir tous ces athlètes » © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

JDA : Comment réagissez-vous à cette labellisation ?

Guillaume Duflot : Après la labellisation Terre de jeux de notre territoire en 2019, c’est une excellente nouvelle. La sélection de ces huit sites consolide les investissements réalisés depuis 2014 et prouve que nous avons des installations sportives aux normes internationales. Nous sommes prêts à accueillir les athlètes olympiques et paralympiques. Amiens Métropole sera une véritable base arrière dans la préparation de ces Jeux.

 

Combien de nations espérez-vous attirer ?

Nous pouvons accueillir une équipe olympique par équipement. Notre objectif est de créer avec la présence de ces nations un mouvement populaire autour de l’olympisme. Que le public s’approprie cet événement en approchant des athlètes et qu’Amiens participe à ce grand rendez-vous planétaire.

//Propos recueillis par Antoine Caux