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Jean-Baptiste Pauchet, taulier de l’équipe amiénoise, a ouvert près du beffroi l’une des quatre boutiques spécialisées en France en hockey sur gazon qu’il étend depuis avec succès au hand et au volley... 

Chantre de la crosse distribution © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

30.09.2020

JDA 957

Sur le grand mur de sa boutique, rue du Chapeau-de-Violettes, une trentaine de chaussures exposées. « Sans doute le plus grand choix de modèles indoor possible », dit-il, un peu fier et beaucoup pressé. Jean-Baptiste Pauchet, figure de l’équipe amiénoise de hockey sur gazon, compte trois titres de champion de France (avec Saint-Germain où il s’est exilé huit ans) mais pas son temps pour développer Pauchet Sports. Non seulement avec sa boutique spécialisée dans le hockey (évidemment), le handball, le volley-ball, bientôt le floor-ball et même le trail (course en pleine nature) – « Il y a eu une grosse demande avec le confinement », – des sports bien ancrés à Amiens. Mais aussi avec ses stands qu’il déploie « à Bordeaux, Lyon, Nantes... » directement dans les clubs pour faire essayer crosses et chaussures.

 

LE TICKET DE PARKING DÉDUIT

En 2014, ce gaillard de 1,93 m quitte la fonction publique territoriale pour travailler chez OK-Delavenne, la boîte de Bruno Delavenne, plus beau CV amiénois du hockey et l’un des rares en France à vendre du matériel pour ce sport de 15 000 licenciés. L’année d’après, “JB” reprend l’entreprise, lui donne pignon sur rue – « On n’est que quatre en France » –, fournit cinq clubs d’Élite et s’ouvre à d’autres sports. « Ça a marché tout de suite avec le hand », raconte-t-il. L’Amiens Picardie Handball a son carré dans le magasin. « Et puis les handballeurs ont donné leur avis sur les produits qu’ils voulaient trouver. » Du coup, les licenciés du hand ont leur adresse. Même les clubs de Corbie ou de Beauvais s’équipent ici. Idem avec l’Amiens Métropole Volley-Ball, bien représenté. « On apporte une réelle expertise », vante Jean-Baptiste que sa compagne, Anne-Laure, a rejoint dans l’aventure. S’installer en centre-ville était aussi une façon de se démarquer : « On déduit le ticket de parking de la facture. Je dis à tous les commerçants de faire pareil ». À 35 ans, il garde du temps pour jouer. Moins pour la troisième mi-temps : « Je rentre bosser ».

//Antoine Caux

 

Amiens / Marcq-en-Barœul

Le 3 octobre, à 20h


Stade Beaumarchais


4e journée d’Élite