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L’Amiens de… Philippe Vasseur © D. R.

24.06.2020

JDA 949

José, il s’appelle José pour les six millions de Français qui retrouvaient chaque soir Hélène et les Garçons, et suivaient ce don Juan en “répète” ou à la “cafète”, dans les bras de “Béné” et les rires enregistrés. Les héros ont grandi et la série aussi pour devenir en 2011 Les Mystères de l’amour, 560 épisodes à ce jour et 600 000 téléspectateurs le week-end sur TMC. Ils pourraient surtout le croiser en shopping à Amiens, sa ville natale qu’il rejoint depuis Cayeux, là où il a fui Paris, là où il rêve de tourner avec Hélène et ses amis. Philippe Vasseur ne fait pas mystère de son amour pour ici.

//Antoine Caux

 

Sa rue

1992. Hélène et les Garçons débarquent sur TF1. Longs cheveux noirs, Philippe Vasseur, décorateur chez AB Production, se voit proposer un rôle. Sa vie change. Au même moment, Amiens aussi. 1992, c’est l’époque où les architectes catalans Joan Roig et Enric Batlle piétonnisent les 400 mètres de la très commerçante rue des Trois-Cailloux (dont le tracé est celui des remparts du XIIe siècle). Sur cette pierre de Hauteville, la même qu’au capitole de Washington, il n’est pas rare d’y croiser Philippe aujourd’hui. « J’y fais mes courses comme tout le monde. Je dois venir une fois par mois. » Depuis quelques années, Philippe Vasseur vit sur la côte quand il n’est pas en tournage : « Après vingt ans à Paris, soit tu deviens fou, soit tu retrouves le calme et la sérénité. » Et le Picard assumé joue les VRP : « Quand les potes de la série viennent ici, qu’ils découvrent la Picardie, la baie de Somme, tout le monde est sur le c… ! ».

Rue des Trois-Cailloux

L’Amiens de… Philippe Vasseur © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

Son habitude

 « Je fais toujours un tour chez Royez. » Comprendre Royez Musik, institution amiénoise qui vend pianos, accordéons et guitares dans ses deux magasins de la rue des Vergeaux. Car Philippe, touche-à-tout, est décorateur, peintre, acteur et musicien. Il aime jeter un œil « sur le matos » en étant tranquille. « Il y a une vraie gentillesse des gens du nord. Les mentalités ont changé, on ne m’interpelle plus en criant “José”. Je suis Philippe pour les fans qui s’approchent discrètement demander une photo. J’apprécie beaucoup ce respect. »

Royez Musik, rue des Vergeaux

L’Amiens de… Philippe Vasseur © Thibaut Cécile - Amiens Métropole

© Thibaut Cécile - Amiens Métropole

 

Sa naissance

Quand il nous a dit qu’il était né à la clinique Bon-Secours, on a tiqué. On avoue, on ne connaissait pas. C’est pourtant au 23, rue de l’Amiral-Courbet, dans un établissement aujourd’hui disparu, qu’il a vu le jour le 8 juillet 1966, quelques semaines après l’inauguration de la Maison de la culture. En 1991, la clinique Bon-Secours et d’autres s’associaient et migraient en périphérie d’Amiens pour créer la Polyclinique de Picardie (d’où le “poly”). On ne savait pas : merci Philippe.

Rue de l’Amiral-Courbet

L’Amiens de… Philippe Vasseur © Thibaut Cécile

© Thibaut Cécile - Amiens Métropole