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Noms de nom © Laurent Rousselin - Amiens Métropole
Les chiffres sur la population des communes sont ceux de 2017 rendus publics par l’Insee fin décembre 2019.
© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

22.01.2020

JDA 936

Les originaux

SAINT-SAUFLIEU
les Sessoliens
(995 hab.)

Situé sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Lyon, le village s’est d’abord appelé Sessionis Locus, littéralement lieu (locus) de halte (sessio). Une origine que l’on retrouve dans le mot sessolien. Le nom Saint-Sauflieu est un bel exemple de toponyme dénaturé : Sessionis Locus devint au cours du Moyen Âge Sessolicium puis Sainsolu et Saint-Sauflieu en 1293, peut-être aussi en écho à saint Saulve, évêque d’Amiens au VIIe siècle. Les habitants ont longtemps eu le surnom de Chés Décatorneux d’hernus (Les Détourneurs d’orage) du fait de la position du village par rapport aux rivières de la Selle et de la Noye qui l’épargnaient des orages. 

LONGUEAU
les Longuaquatiens
(5 621 hab.)

Si dans l’Oise les habitants de Saint-Martin-Longueau se nomment les Saint-Martinois-Longoviciens, à Longueau, plusieurs gentilés ont cours : on parle souvent des Longallois mais il faut plutôt dire Longacoissiens, voire l’écrire Longuaquatiens en référence à longue et aqua (eau en latin).

PONT-DE-METZ
les Messipontins
(2 464 hab.)

Tout le monde connaît le mas provençal. Il s’agit à l’origine d’une ferme dans la langue d’oc. Ce mot a son équivalent dans la langue d’oïl : mes. Localement, il va muer en mez puis metz. Le nom de la commune découle d’une ferme située près d’un pont enjambant la Selle.

SAINT-VASTEN-CHAUSSÉE
les Vedastiens
(495 hab.)

Saint-Waast dans le Nord ou Saint-Vaast dans le Calvados ont tous les deux une orthographe différente du Saint-Vast d’Amiens Métropole. Mais tous partagent le même gentilé : Vedastien. En effet, en latin, Waast, Vaast ou Vast vient de Vedastus qui a donné le prénom Gaston en français.

QUERRIEU
les Querrorivains
(648 hab.)

Querrieu vient de “Cher rieu”, chère rivière (l’Hallue). Ce nom apparaît en 1120. Sa latinisation un siècle plus tard donnera Carus Rivus qui explique le gentilé “querrorivain”. Dans le village, une laiterie porte d’ailleurs le nom Carus Rivus.

Noms de nom © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

Une majorité de “ois”

ALLONVILLE
les Allonvillois
(738 hab.)

AMIENS
les Amiénois
(134 057 hab.)

BERTANGLES
les Bertanglois
(627 hab.)

BLANGY-TRONVILLE
les Blangeois
(563 hab.)

BOVELLES
les Bovellois
(434 hab.)

BOVES
les Bovois
(3 192 hab.)

Boves et Bovelles ont sans doute la même étymologie et réfèrent au boyau (dans le sens de cave).

CAMON
les Camonois
(4 432 hab.)

À noter : une résidence senior qui s’appelle Les Camoniers et la crèche baptisée Les Caminous.

CARDONNETTE
les Cardonnettois
(518 hab.)

Le nom de Cardonnette réfère aux chardons des champs qui entourent le village. Une cardonette désigne aussi un artichaut sauvage qui sert à cailler le lait.

CREUSE
les Creusois
(190 hab.)

DREUIL-LÈS-AMIENS
les Dreuillois
(1 653 hab.)

FERRIÈRES
les Ferriérois
(477 hab.)

Le gentilé est évident à trouver. Le lien avec le fer pour le nom de la commune aussi. Quoique.Un doute persiste à savoir si son origine est à chercher du côté de la teneur en fer de la terre ou de la présence de nombreux maréchaux-ferrants.

GRATTEPANCHE
les Grattepanchois
(318 hab.)

POULAINVILLE
les Poulainvillois
(1 211 hab.)

REVELLES
les Revellois
(515 hab.)

RUMIGNY
les Rumignois
(611 hab.)

SAINS-EN-AMIÉNOIS
les Samois
(1 205 hab.)

Étape sur la route de Samarobriva (Amiens), le village s’est appelé Sama.

SAINT-FUSCIEN
les Saint-Fusciénois
(1 170 hab.)

SEUX
les Seuxois
(168 hab.)

THÉZY-GLIMONT
les Thézy-Glimontois
(662 hab.)

VERS-SUR-SELLE
les Versois
(735 hab.)

VAUX-EN-AMIÉNOIS
les Valois
(406 hab.)

 

En “en”, ils sont pleins…

CAGNY
les Cagnisiens
(1 204 hab.)

DURY
les Duriens
(1 430 hab.)

ESTRÉES-SUR-NOYE
les Estrésiens
(270 hab.)

GLISY
les Gliséens
(771 hab.)

PISSY
les Pisséens
(281 hab.)

SALEUX
les Saleusiens
(2 846 hab.)

SALOUËL
les Salouasiens
(3 979 hab.)

SAVEUSE
les Saveusiens
(932 hab.)

Noms de nom © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

... mais en “ain”, il n’y en a qu’un

RIVERY
les Riverains
(3 552 hab.)

Noms de nom © Sébastien Coquille - Amiens Métropole

© Sébastien Coquille - Amiens Métropole

 

Les très fréquents villages en “court”

Trois villages d’Amiens Métropole finissent avec le suffixe “court”, un cas de figure très présent en Picardie. Il provient du mot latin curtius : la cour de ferme.

GUIGNEMICOURT
les Guignemicourtois
(360 hab.)

La signification est à chercher du côté du gui, plante aimée des Gaulois, et donc des guignes, ces petites cerises sauvages des bois.

HÉBÉCOURT
les Hébécourtois
(538 hab.)

REMIENCOURT
les Remiencourtois
(175 hab.)

“Rem” vient de “ram” qui renvoie à la forêt.

Noms de nom © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

Il n’en a pas

CLAIRY-SAULCHOIX
(370 hab.)

Certains habitants pencheraient pour Clairiens, d’autres pour Clairois. Après un article du JDA, un spécialiste avait contacté la mairie pour défendre Clairissiens.

 

Cap ou pas cap ?

On voit souvent l’erreur : “les amiénois…” écrit sans A majuscule. C’est une faute. Il faut mettre une capitale. Ce qui est valable également pour les Français, les Picards… En revanche, pas de capitale quand le gentilé est utilisé en adjectif qualificatif : on parlera bien du “centre-ville amiénois”.

//Antoine Caux