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Ce soir-là, l’Amiens SC s’inclinait en finale de la coupe de France face à Strasbourg au terme d’une épopée qui fut, avant la montée en ligue 1, le plus grand exploit du club.

26 mai 2001, il y a vingt ans © Archives municipales et communautaires d’Amiens / Réf : 27Fi2001_45_2

19.05.2021

JDA 981

26 mai 2001, il y a vingt ans © 27Fi2001_52_2

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Toute la ville s’était mise aux couleurs de l’ASC.

Les Amiénois ont leur Séville 82 rien qu’à eux. 26 mai 2001 : une défaite aux tirs au but et au goût amer, et en même temps une épopée mythique, la mémoire embellissant les souvenirs. Las, une finale ne se joue pas, elle se gagne, qui plus est dans un Stade de France encore imbibé des exploits tricolores de 98 et pris d’assaut par des milliers d’Amiénois tout de blanc vêtus (même si ce soir-là la bande de Denis Troch jouait en bleu). Alors, plutôt que les larmes de Jean-Paul Abalo dont le tir raté allait donner la Coupe à Strasbourg, remonte davantage la joie de la victoire en demie face à Troyes dans une Licorne électrique ou le souvenir de ces supporters campant devant la boutique du club afin d’obtenir leur précieux sésame pour Saint-Denis. Et si la montée en Ligue 1, seize ans plus tard, Les Amiénois ont leur Séville 82 rien qu’à eux. 26 mai 2001 : une défaite aux tirs au but et au goût amer, et en même temps une épopée mythique, la mémoire embellissant les souvenirs. Las, une finale ne se joue pas, elle se gagne, qui plus est dans un Stade de France encore imbibé des exploits tricolores de 98 et pris d’assaut par des milliers d’Amiénois tout de blanc vêtus (même si ce soir-là la bande de Denis Troch jouait en bleu). Alors, plutôt que les larmes de Jean-Paul Abalo dont le tir raté allait donner la Coupe à Strasbourg, remonte davantage la joie de la victoire en demie face à Troyes dans une Licorne électrique ou le souvenir de ces supporters campant devant la boutique du club afin d’obtenir leur précieux sésame pour Saint-Denis. Et si la montée en Ligue 1, seize ans plus tard, a quelque part relégué au second plan l’odyssée perdue de 2001, elle lui a aussi ôté le poids de l’occasion à jamais ratée qui peut faire basculer l’histoire du club et soulagé l’ASC du rôle de l’éternel perdant magnifique. De quoi plonger dans ces instantanés avec nostalgie. Mais sans (trop de) remords.

26 mai 2001, il y a vingt ans © 27Fi2001_52_4

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26 mai 2001, il y a vingt ans © 27Fi2001_52

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Des trains spéciaux avaient été affrétés pour le transfert des supporters vers le Stade de France.

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//Antoine Caux

 

// UN LACHUER 20 ANS APRÈS

26 mai 2001, il y a vingt ans © D.R.

 

© D.R.

Julien Lachuer (ci-dessus) fut le héros de la demie contre Troyes mais inconsolable après la défaite en finale. Le gardien de 24 ans était alors le jeune papa d’un petit Mathis… Vingt ans plus tard, Mathis (ci-dessous), milieu de terrain, sort d’une première saison en pro remarquée avec le maillot d’Amiens. Mais ne se souvient pas des larmes de son père : « Je devais être en train d’apprendre à marcher avec ma grand-mère à Bertangles… ». 

26 mai 2001, il y a vingt ans © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole