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Amiens nord : mobilisation face aux variants

Une circulation importante des variants brésilien et/ou sud-africain au nord d’Amiens a conduit à une campagne de dépistage et de vaccination d’urgence du 29 avril au 3 mai.

Amiens nord : mobilisation face aux variants © Laurent Rousselin - Amiens Métropole
Dépistage, attente du résultat puis vaccination en cas de test négatif : tel était le parcours des candidats au vaccin dans les trois gymnases (ici, celui Gustave-Charpentier).
© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

05.05.2021

JDA 980

Amiens nord : mobilisation face aux variants © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

«Une copine m’a prévenue à 15h45. À 16h30, j’étais là ! » Là, c’est à Gustave-Charpentier,  l’un des gymnases mis à disposition par Amiens Métropole (avec ceux de Dupontreué et Guynemer) pour une campagne de dépistage et de vaccination d’urgence les 29 et 30 avril, puis le 3 mai, face à la montée à Amiens nord des variants sud-africain et/ou brésilien, qui pourraient dépasser les 10% des tests PCR positifs, contre 5,1% en moyenne en France et 2,3 % dans la région. En ce 29 avril, à 17h15, Aline, 46 ans, attend les résultats de son test avant de passer à la case Pfizer : des doses ont été débloquées par l’ARS, l’Agence régionale de santé. Stéphane Pierron, formateur kiné au CHU dont des élèves font tourner la machine à vacciner, fait partie des coordinateurs : « Les volontaires se présentent avec carte Vitale et pièce d’identité, passent le test antigénique et attendent un quart d’heure. Si c’est négatif, on enregistre leur dossier, ils se font vacciner puis restent en observation quinze minutes. Nous n’avons pas eu d’incident, sauf une crise d’angoisse ».

VOLONTAIRES ET BÉNÉVOLES
En cas de résultat positif, un test PCR est opéré : « Il décèle les variants en vingt-quatre heures ». Pour savoir quels sont ces variants qui prolifèrent à Amiens nord, des dépistages ont aussi lieu cette semaine aux collèges César-Franck et Arthur-Rimbaud. À Gustave-Charpentier le 29 avril, « nous avons reçu environ 250 habitants », estime le coordinateur. « C’est un bon succès », salue Kamel Masmoudi, médecin du CHU qui fait partie de la trentaine de personnes mobilisées. Dont des bénévoles, notamment de la Croix-Rouge. Ou des volontaires de la réserve sanitaire, comme Maryvonne Dhedin, infirmière à la retraite : « J’ai envie qu’on avance ! Que l’on puisse retrouver une vie normale. Les gens sont demandeurs », sourit-elle près des trois barnums où sont réalisées les injections.

 

« MES ENFANTS VONT RESPIRER »
La vaccination était ouverte aux 50 ans et plus et aux personnes à risques. Le cas d’Aline, atteinte d’une sclérose en plaques : «Mes enfants vont respirer, ils ont peur de me ramener la maladie ». Ses yeux s’embuent quand elle évoque ses parents, déjà vaccinés : « Je n’attends que ça : les revoir et les prendre dans mes bras ». Dans le gymnase, on se doute qu’elle n’est pas la seule… Les vaccinés de ces trois jours ont déjà le rendez-vous pour leur rappel : à l’hôpital nord début juin.

//Jean-Christophe Fouquet

Amiens nord : mobilisation face aux variants © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

 

Déconfinement : le calendrier

Le 29 avril, Emmanuel Macron a présenté un calendrier de déconfinement*.

  • Depuis le 3 mai : maintien du couvre-feu, reprise en demi-jauge des cours dans le secondaire, fin des limites de circulation et de l’attestation de jour.
  • Le 19 mai : couvre-feu à 21h, réouverture des terrasses (tablées de six), des commerces et des lieux culturels et sportifs sous jauges.
  • Le 9 juin : couvre-feu à 23h, réouverture des cafés et restaurants (tablées de six) et des salles de sport. Pour les foires et salons, jauge à 5 000 personnes avec pass sanitaire.Le
  • 30 juin : fin du couvre-feu et des jauges. Les discothèques restent fermées. Maintien des gestes barrières.

(*) Le calendrier pourra être bloqué si, dans le département, le taux d’incidence est supérieur à 400, en cas d’augmentation brutale du taux d’incidence ou de menace de saturation des services de réanimation.