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Des collégiens et lycéens écrivent leur histoire

Le travail des élèves qui ont participé au projet de la ville Mes identités, ma France vient d’être publié. Il servira d’outil pédagogique dans les écoles.

Des collégiens et lycéens écrivent leur histoire © Studio 2HB
Le livre sera bientôt disponible dans les bibliothèques d'Amiens Métropole.
© Studio 2HB

23.06.2021

JDA 985

Bilal, Sheherazade, Andra, Nicolas et les autres retracent la diversité de leurs origines dans un recueil de récits réunis dans le projet de la Ville d’Amiens Mes identités, ma France. Le livre valorise le vivre ensemble et l’histoire de France par le parcours de leurs familles. Azouz Begag, ancien ministre délégué à la promotion de l’Égalité des chances qui a rencontré ces jeunes lors d’une conférence en 2019, en signe la préface : «Ce projet amiénois est une belle illustration de ce qu’il convient de mettre en œuvre dans l’Hexagone pour irriguer “l’arbre de France”, la richesse des mixités culturelles, le goût des autres, l’écoute et la curiosité pour ceux qui nous entourent. C’est cela l’engagement citoyen qui goutte par goutte apporte son eau au pied de l’arbre [...] ».

 

DE LA JOIE ET DES MOMENTS DIFFICILE
À travers les témoignages des élèves, on découvre l’histoire de leurs parents et grands-parents. Des enfants de forains, de bergers, d’agriculteurs du nord de la France mais aussi d’immigrés italiens, marocains, arméniens, kurdes. Certains ont fui la guerre, la dictature, les problèmes économiques. Les textes illustrés par le Studio 2HB racontent les moments difficiles mais aussi de joie. Ibrahima se souvient de son premier voyage au Mali à 5 ans : « Je ressentais un sentiment de découverte. Il y avait plein de fruits exotiques, des lions, des dromadaires, des éléphants, c’était magique [...] ».

 

170 TÉMOIGNAGES RÉUNIS
Adèle, elle, évoque son arrière-grand-mère résistante qui a hébergé un parachutiste anglais. Salam a quitté la Syrie il y a sept ans et « a appris le français à l’école grâce à une enseignante spécialisée qui s’occupait des enfants venus de l’étranger ». Pour elle, « l’avenir se construit ici car, en France, on peut étudier sans le bruit de la guerre ». 170 jeunes ont participé à ce projet qui incluait la visite de lieux culturels à Paris. À la rentrée, d’autres participeront au nouveau volet axé cette fois sur un personnage célèbre de l’histoire de France.

//Lysiane Voisin