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63 hectares seront bientôt proposés aux entreprises à l’ouest d’Amiens. Le principe de concertation en amont de la Zac Boréalia 2 a été validé lors du conseil d’Amiens Métropole du 18 mars.

Économie : aux aurores de Boréalia © Laurent Rousselin - Amiens Métropole
La nouvelle Zac à vocation économique prévoit la préservation de la vue sur la ville.
© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

24.03.2021

JDA 976

Un projet vieux d’un quart de siècle est en passe de se concrétiser : la Zac (zone d’aménagement concertée) à vocation économique Boréalia 2, à l’ouest de Renancourt, quartier lui aussi en extension. Cette nouvelle Zac 100% économie concerne 195 hectares de part et d’autre de l’avenue François-Mitterrand (ex-avenue de Grâce), entre le crématorium et l’autoroute, l’une « des plus belles entrées de ville de France » qu’Amiens Métropole entend conserver grâce à un « aménagement qualitatif et la préservation des cônes de vision », comme l’a exprimé Marc Foucault, son vice-président délégué au développement économique, à l’emploi et à l’insertion. Mot d’ordre : « Qualité environnementale et bien-être au travail ».

 

DU FONCIER POUR L’EMPLOI
Depuis 2015, sur le territoire d’Amiens Métropole, « 90 hectares ont été commercialisés : il ne nous reste qu’une vingtaine d’hectares disponibles, soit deux ou trois ans de développement économique », a précisé Marc Foucault. La collectivité souhaitait donc se donner les moyens de « recomposer une offre à vocation généraliste mêlant industrie, logistique et tertiaire mais excluant le commerce de détail ». La première phase concernera un tiers des 195 hectares, « entièrement sur la commune d’Amiens », où il s’agira de « respecter la biodiversité par la reconstruction de haies ». La commercialisation d’une deuxième tranche, notamment à Pont-de-Metz, interviendra plus tard. Dans les semaines à  venir, « les riverains, les associations et toutes autres personnes concernées seront informés et concertés. Ensuite seulement, la Zac sera officiellement créée ». Alain Gest, le président d’Amiens Métropole, l’a ainsi formulé : « Nous voulons des emplois, les habitants veulent des emplois ». Telle est la mission de Boréalia.

//Jean-Christophe Fouquet

 

À NOTER

Prochain conseil d’Amiens Métropole

le 29 avril, à 18h. Accès fermé au public pour raison sanitaire.

Débats en direct sur amiens.fr.

 

Et aussi à l’ordre du jour

Hommage à Philippe Leclerc

Une minute de silence a été observée en hommage au premier adjoint de Saint-Sauflieu, Philippe

Leclerc, décédé le 8 mars.

Permis de diviser : bilan

Après dix-huit mois d’existence sur une partie du territoire d’Amiens Métropole, le permis de diviser les logements (les amiénoises, notamment) a engendré le refus de 22 dossiers : « Une procédure utile, donc », a déclaré Alain Gest. 35 autres ont été acceptés. Ces « ex-logements uniques » représentent162 nouveaux logements. « Avec ces divisions, nous avons quasiment atteint les objectifs du Programme local de l'habitat, a plaisanté le président d'Amiens Métropole, rappelant en creux que le PLH 2021-2026 prévoit peu de nouveaux logements (800 par an, JDA #975). Il y a donc encore des questions à se poser » pour continuer de réduire le phénomène.

Coup de chapeau aux soignants…

Alors que la nouvelle d’un reconfinement d’au moins quatre semaines dans seize départements, dont les Hauts-de-France, est tombée en cours de séance, Alain Gest a rappelé combien le personnel médical « que l’on applaudissait il y a un an de nos fenêtres » était sous pression. Il a rendu hommage aux intervenants des centres de vaccination, dont celui de Saleux.

… et à la culture

Le président d’Amiens Métropole a aussi émis l’espoir de « voir un peu plus clair dans l'avenir », pensant notamment au «milieu culturel qui attend des signaux pour reprendre ses activités. Nous travaillions d’ailleurs avant la recrudescence de l'épidémie à deux concerts tests, l'un à la Maison de la culture, l'autre au Zénith, que nous avons dû différer ».

Rocade : vers une solution « consensuelle et raisonnable »

La gratuité pour les habitants d’Amiens Métropole de la portion de rocade payante s’achève au 31 mars. Ce dispositif, d’un coût de 400 000 € par an pour la collectivité, ne concernait que « 4 000 abonnements dont la moitié n’était remboursée que de 5 ¤ maximum », a détaillé Alain Gest. Soit un faible rapport coût pour les finances publiques / bénéfice pour l'usager. Pour la suite, Amiens Métropole « réfléchit à une solution consensuelle et raisonnable avec les communes concernées » (celles de l’ouest), notamment pour les trajets domicile-travail.