
11.09.2019
JDA 921
Angers, Sarrebourg, Caen et Vernon sont les quatre clubs de Nationale 1 à avoir obtenu le statut VAP (pour voie d’accès au professionnalisme), sorte de cahier des charges à remplir pour prétendre à la Pro D2. Pas Amiens donc : « On n’est pas loin des 600 000 € de budget requis, raconte Dominique Pingaud, le président de l’Amiens Picardie handball. Mais pour faire bonne figure en Pro D2, il faut viser le double. Ce n’est pas d’actualité... » Satisfaction quand même pour l’APH : faire partie de cette poule Élite de Nationale 1 qui lui garantit déjà un maintien au troisième échelon du handball français. Deuxième bonne nouvelle : le retour à un championnat classique en matchs allers et retours plus lisible pour le public « et même pour les réservations des trains », apprécie Dominique Pingaud. Le plus grand déplacement emmènera l’APH à Pau. « Avec un groupe où les trois quarts sont salariés, on ne peut partir que le vendredi soir ou le samedi matin. Ça joue sur le physique. » Moins sur celui de l’arrière gauche Aymeric Lippens, 20 ans. Seule recrue d’un effectif stable, ce joueur formé à l’APH a découvert les parquets de Lidl Starligue (D1) et le maillot bleu lors du championnat d’Europe des moins de 20 ans.
//Antoine Caux
Amiens / Vernon, le 14 septembre, à 20h, au Coliseum, 1re journée de Nationale 1 Élite