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Du 6 au 13 mars, le tournoi de l’AAC réunit les meilleurs espoirs du tennis féminin mondial dans un contexte international pesant.

La terre mondialiste © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

02.03.2022

JDA 1005

À chaque veille de printemps, la terre battue de la Fosse-au-Lait accueille les futures pépites du tennis féminin, des joueuses juniors oscillant entre les 250e et 400e places mondiales. Après une édition 2020 stoppée au bout de quatre jours pour cause de pandémie et une édition 2021 disputée à huis clos, 2022 marque le retour à la normale. Le tournoi compte beaucoup de Françaises engagées. Mais aussi des joueuses de Hong-Kong ou de Russie. Pour l’organisation, le pass vaccinal génère quelques casse-tête. « Le règlement diffère d’un pays à un autre, les priorités n’ont pas été les mêmes, notamment par rapport aux jeunes, explique Karla Mraz-Fourcroy, la directrice du tournoi. Les joueuses peuvent avoir la liberté de circulation mais pas celle d’entrer dans une enceinte... » Depuis, l’invasion russe en Ukraine s’est ajoutée. « Les joueuses séparent le sport de la politique, poursuit la directrice. La moitié des filles de l’Est s’entraînent souvent ailleurs et voyagent depuis leurs 10 ans... »

Le sport dérisoire ?

Il n’empêche. Karla Mraz-Fourcroy qui fut joueuse sur le circuit international, se souvient du choc des attentats de New York en 2001 en plein tournoi de Madrid. « Nous étions toutes bouleversées et perdues. Les Twin Towers venaient de tomber et nous, nous jouions au tennis. C’était une étrange sensation : le tennis paraît alors si dérisoire. Paradoxalement, cela peut aussi libérer : les choses perdent un peu de leurs enjeux, on se dit qu’on a juste la chance d’être là. »

Antoine Caux

Tournoi international féminin

Du 6 au 13 mars


Finale le 13 à 13h30

AAC (allée des Tennis)

aactennis.com

 

Ocre top !

La terre battue amiénoise est la même que celle utilisée 
à Roland-Garros. Bichonnée et retravaillée, elle a cette année profité de conditions climatiques favorables en
 l’absence de gel et 
de condensation. « Les cours sont incroyables », juge Karla Mraz-Fourcroy, la directrice de l’AAC, vainqueure sur l’ocre amiénois en 2008.