
14.04.2021
JDA 978
À l’issue d’une quarantaine, après que le Covid a infecté une partie du vestiaire, l’ASC a atteint les quarante points, barre symbolique – souvent – synonyme de maintien. Dans cette période ambiguë et sans son coach, puisqu’Oswald Tanchot a été touché par le virus au point d’être hospitalisé, l’ASC a su forcer la décision face à Rodez le 11 avril avec un but de Timité sur son unique occasion. Un résultat qui maintient en vie l’improbable défi des joueurs de remporter leurs neuf derniers matchs. « On va déjà chercher à gagner le prochain mais je suis content qu’ils aient de l’ambition », tempérait Romain Poyet, l’adjoint de Tanchot aux manettes en son absence.
GURTNER SUR LE DÉPART ?
Amiens n’a jamais enchaîné trois victoires. Mais l’équipe qui aborde cette copieuse ligne droite est-elle la même que celle qui s’est cherchée toute la saison ? Il n’y a pas plus de talent mais davantage d’orgueil. « Régis (Gurtner, ndlr) est motivé comme jamais », se réjouissait Poyet, quarante-huit heures après avoir entendu l’icône amiénoise sur beIN Sports ouvrir la porte à un départ. On a toujours eu le Gurtner impeccable sur sa ligne, intraitable dans ses duels. Mais son attitude a changé et peut surprendre. Plus gueulard sur la pelouse, lui qui était jusqu’alors un leader par ses prestations et sa force tranquille. On ne capte peut-être pas tout parce qu’Amiens est entré dans un tunnel : sept matchs en vingt-et-un jours. Alexis Blin, le capitaine serein, revient aux bases : « On va vivre foot, on va manger foot ? Je kiffe ! ».
//Antoine Caux
• Clermont / Amiens
Le 14 avril, à 19h (29e journée de Ligue 2)
• Chambly / Amiens
Le 17 avril, à 20h (33e journée)
• Amiens / Valenciennes
Le 20 avril, à 20h, à La Licorne (34e journée)