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Les victimes de la dictature de Pinochet au Chili, l’Iran depuis la révolution de 1979, la pandémie de sida : tragédies politiques et drames sociétaux occupent les scènes amiénoises.

Le sens de l’histoire 1 © Agnes̀ Mellon

29.09.2021

JDA 991

• Conversations persanes

Sa vie est au cœur de son travail. Dans Pourama Pourama, Gurshad Shaheman en racontait
 déjà plusieurs épisodes, de son enfance en Iran jusqu’à l’âge adulte. Avec Les Forteresses, il évoque le destin des femmes de sa famille. 
À partir d’interviews de sa mère et de ses deux tantes – toutes trois sur scène –, Gurshad Shaheman a écrit des monologues entrelacés. Attaché à la dimension poétique des mots, il déroule cinquante ans d’histoire de l’Iran : la révolution de 1979, la guerre contre l’Irak, l’exil dans les années 90. Des témoignages cathartiques et poignants.

Les Forteresses, les 12, à 19h30, et 13 octobre, à 20h30, à la Maison de la culture (place Léon-Gontier)


03 22 97 79 77 – maisondelaculture-amiens.com

 

• Morts immortels

Paul, le mari de Suzanne, vient de mourir de la maladie d’Alzheimer et Nicolas, le compagnon de Jean, a été emporté par le sida. Fraternellement, Suzanne et Jean s’épaulent... Vincent Dussart de la Cie de l’Arcade met en scène Ma forêt fantôme, dans laquelle les morts côtoient
 les vivants. Le texte de Denis Lachaud rappelle les millions de victimes du sida depuis 
les années 80 et dénonce la banalisation de 
la maladie d’Alzheimer. La pièce aborde la question du deuil individuel et collectif ainsi que les conséquences familiales, identitaires
 et sociétales de ces drames. En écho : l’intérêt de profiter de la vie.

Ma forêt fantôme, le 12 octobre, 19h30,
 à la Maison du théâtre (24, rue Saint-Leu)

03 22 71 62 90 – amiens.fr/maisondutheatre

 

Le sens de l’histoire 2 © Corinne Marianne Pontoir

© Corinne Marianne Pontoir

 

• Mémoire torturée

Hommage aux victimes des drames politiques de tous les pays, La Disparue, d’après Tejas Verdes de Fermín Cabal, prend pour décor le Chili sous la dictature du général Pinochet. La compagnie amiénoise Noir... Lumière ! s’est emparée du texte, dans lequel six femmes livrent leur témoignage sur la disparition de l’une d’entre elles, incarcérée au centre de détention et de torture de Tejas Verdes, à une centaine de kilomètres de Santiago. La pièce, qui confronte les versions des victimes et des bourreaux, parle en filigrane des droits
 de l’homme bafoués et des traumatismes qu’ils engendrent.

La Disparue,
 les 8 et 9 octobre, à 20h30, au centre culturel Jacques-Tati (rue du 8-Mai-1945)

03 22 46 01 14 – ccjt.fr

 

Le sens de l’histoire 3 © D.R.

© D.R.

//Ingrid Lemaire