Les petites mains sont aux anges
De la retouche à la confection personnalisée, le Kiosque à couture d’Ozange offre des prestations sur mesure.
21.04.2021
JDA 979
« Ici, on peut tout faire ! » Et Sabine Verhaegen, directrice d’Ozange, acteur de l’économie sociale et solidaire qui travaille localement depuis plus de trente ans pour l’insertion professionnelle, de piquer notre curiosité. De la réparation de couture à la customisation de vêtements en passant par la réalisation d’un modèle unique, les huit couturières formées début 2021 rivalisent de savoir-faire. Depuis le 1er mars, elles sont à l’œuvre au Kiosque à couture qui jouxte, au 30 de la route d’Abbeville, La Repasserie, autre service bien connu d’Ozange créé en 2008. Entre atelier de confection et boutique de créateur, on renoue ici avec l’histoire textile de notre territoire. En témoignent les chutes d’étoffes de velours offertes par l’association Bleu de Cocagne ou les recherches sur le bleu waide menées avec les Amiénoises de La Mauvaise Graine pour la fabrication de collections inédites.
UNE DEMANDE NOUVELLE
Cliente à La Repasserie, Laurence a d’emblée confié au Kiosque à couture les retouches de la robe de mariée de sa fille. Une première pour Ruzanna, Cathia, Aytul ou Roza. « Notre structure permet d’embaucher des femmes souvent écartées des métiers de l’insertion, précise Sabine Verhaegen. Avec La Repasserie, nous réalisions déjà des petites retouches. Mais mi-2020, on a senti des besoins croissants, notamment d’entreprises locales qui relancent l’activité textile. Nous créons de l’emploi pérenne dans un secteur porteur. » Quand les contraintes liées à la crise sanitaire seront assouplies, des rencontres et ateliers tout public seront ficelés. Du cousu main
//Ingrid Lemaire