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Longueau - Berck, une affiche pas beurk

Longueau, en lutte pour le maintien en Nationale 2, reçoit le leader invaincu
 et grand nom du basket nordiste dans un Pellerin qui a retrouvé des couleurs.

Longueau - Berck, une affiche pas beurk 1 © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

17.11.2021

JDA 995

Entre Berck et Longueau, c’est un peu “deux salles, deux ambiances”. Le premier caracole en tête de Nationale 2. Le second lutte pour ne pas descendre. Mais, réunis dans la même salle, les deux devraient offrir une seule et chaude ambiance ce samedi à Pellerin. Sevré de basket pendant de longs mois, le public de Longueau répond présent. Et à défaut de voir des victoires, il assiste à « du beau basket », se console Serge Tristram, le président. Le forfait depuis le début de saison de la recrue Julien Lesieu (en rééducation, son retour est prévu début 2022) et plus récemment la blessure de Greg Faulkner (13 points de moyenne, ancien chouchou du public berckois) coûtent cher mais n’ont pas atteint le moral.

 

ÉVITER LES TROIS DERNIÈRES PLACES

L’arrivée il y a quinze jours du Serbe Milan Markovic (31 ans, 2,08 m) a un peu compensé. « Il y a un groupe sain. On peut s’attendre à de belles choses », positive Serge Tristram dont l’équipe, actuellement 13e sur 14, doit éviter l’une des trois dernières places pour se sauver. L’exploit contre Berck paraît impossible, « on n’est pas dans la même cour ». Mais il est des soirs pour les connaisseurs de basket et de son histoire où recevoir un voisin ancien champion de France 1973 et 1974, demi-finaliste de la Coupe d’Europe cette même année, fait passer l’espoir d’un résultat derrière la promesse d’une belle soirée.

//Antoine Caux

Longueau / Berck-sur-Mer

Le 20 novembre, à 20h

Salle Pellerin


10e journée de Nationale 2

 

// 49,5 et des débuts en grande pompe

Longueau - Berck, une affiche pas beurk 2 © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

© Laurent Rousselin / Amiens Métropole

Il chausse du 49,5 depuis ses 14 ans. Et commande ses baskets directement sur les sites des grandes marques avec un prix majoré. Malgré son 1,98 m, Benjamin Reinert est à 18 ans le petit jeunot d’un Amiens SC Basket-Ball qui
 a surpris son monde pour ses retrouvailles avec la Nationale 3 avec deux victoires inaugurales avant de marquer
 le pas. « J’ai eu la confiance du coach qui m’a mis dans le cinq majeur au début de saison », confie-t-il en bon élève reconnaissant. Le jeune ailier n’a jamais vu d’image de son entraîneur Fred Domon quand il était international français. Mais Benjamin a bien capté que la vidéo de ses propres dunks avait été sélectionnée cette semaine par le média CourtCuts, spécialiste du basket non professionnel. Ça n’a pas empêché
 la défaite contre Beuvrages (59). 
« On s’est peut-être vus trop beaux. » Les matchs jusqu’à Noël seront cruciaux. L’élève de BTS en alternance dans les métiers du commerce prend le temps de jeu qu’on lui donne comme un cadeau. Appliqué, consciencieux : 
« Vous en parlerez bien au coach si vous faites un papier sur moi ? ».

Amiens / Chauny, le 20 novembre, à 20h30, gymnase de La Hotoie

9e journée de Nationale 3