21.04.2021
JDA 979
JDA : Oswald, comment allez-vous ?
Oswald Tanchot : Mieux. J’ai eu un Covid qui a dégénéré avec une surinfection au niveau des poumons. D’autres personnes le font même si c’est plutôt rare à mon âge (47 ans, ndlr). Les premiers symptômes du Covid n’étaient pas très virulents. J’avais l’odorat, peu de fièvre... Sauf qu’au bout d’un moment, j’ai eu terriblement mal aux poumons, j’ai dû être hospitalisé en urgence.
Vous dites “mieux”, ça ne veut pas dire “bien”...
Disons que c’est long. Le retour à une pleine forme est lent. Il faut du temps pour récupérer et pour retrouver toutes ses capacités physiques. Je ne suis pas à plaindre, il y a des gens autour de moi à l’hôpital qui y étaient depuis longtemps et qui y sont encore.
Pourquoi revenir maintenant ?
J’ai respecté le planning du médecin. Mon état n’a pas été bon pendant longtemps mais s’est amélioré rapidement. J’ai pensé pouvoir gagner du temps mais je me suis rendu compte que j’étais très fatigué. Le président (Bernard Joannin, ndlr) me disait de ne revenir que lorsque je serai apte. Il me poussait à être patient.
Vous devez vous ménager ?
Je n’ai pas le droit de faire du sport. Pour les séances, le staff va m’assister. Ce ne serait pas une bonne chose de repartir à fond dès le début. Mais je suis content de retrouver mon métier et ma passion, c’est ce qui va me faire le plus de bien.
Avez-vous eu peur ?
Je n’ai pas vraiment pu me rendre compte puisque j’étais à fond sous morphine. Mais ma famille, oui, a eu très peur. Mon oxygénation était très basse et j’ai été à deux doigts de la réanimation. À ce moment, mon état a fait peur à pas mal de monde.
//Propos recueillis par Antoine Caux
- Ajaccio / Amiens, le 24 avril, à 20h (35e j. de Ligue 2)
- Dunkerque / Amiens, le 28 avril, à 19h (31e j.)
- Amiens / Guingamp, le 1er mai, à 20h (36e j.)