Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

Le 2 avril, une journée d’étude explore à Dewailly les carrières du père amiénois de Bécassine alors que cette dernière s’expose, revisitée, à la Maison de la culture.

Pinchon sans Bécassine, et vice versa 1 © Art, histoire et patrimoine de Clairoix
L’un des premiers albums BD de Pinchon, en 1909.
© Art, histoire et patrimoine de Clairoix

23.03.2022

JDA 1008

Joseph Pinchon, né à Amiens en 1871 et enterré à Saint-Acheul, reste associé à sa célèbre héroïne créée en 1905 : Bécassine, la domestique lunaire aux atours bretons blancs et verts, la grand-mère de la ligne claire. Mais l’association des Amis de Joseph Porphyre Pinchon entend feuilleter de nouvelles pages le 2 avril à Dewailly : « Pinchon fut instructeur en camouflage pendant la Grande Guerre et a même été décoré par le roi des Belges, rappelle Michèle Kokanosky, sa présidente. Il a aussi dessiné des costumes pour l’Opéra de Paris ». Ces vies sans (et avec) Bécassine seront dévoilées par le biais de spécialistes. Parmi eux, Rémi Duvert fera le point sur la variété d’œuvres de Pinchon, dont « Frimousset, dix albums de 1923 à 1936, ou Olive et Bengali, qui fait partie de ses douze albums d’après-guerre ». Si cette journée exhume diverses facettes de l’auteur, une exposition visible à la Maison de la culture jusqu’au 3 avril pose la question : Bécassine est-elle une héroïne de notre temps ?

Bécassine aujourd’hui

Une question à laquelle ont répondu Alex-Imé, Anne-Claire Giraudet, David Périmony et Jean-Philippe Peyraud, mais aussi neuf étudiants de la licence métiers de la bande dessinée. Leur défi : « Transposer Bécassine dans un monde qui ne lui ressemble plus, mais qui conserve les traces de son inventivité, de sa passion et de son espièglerie », présente l’enseignant Justin Wadlow. Bécassine y dégaine donc son smartphone, la joue geek ou pointe à Pôle emploi. Les icônes ont la vie dure.

Jean-Christophe Fouquet

 

  • Joseph Pinchon

         Journée d’étude le 2 avril,
 de 9h à 18h, à l’Espace Dewailly (entrée libre)


  • Bécassine, une héroïne
 de notre temps ?


         Exposition jusqu’au 3 avril


         Côté jardin à la Maison 
de la culture – Finissage
 le 2 avril, à 17h30

 

Pinchon sans Bécassine, et vice versa 2 © Laurent Poiret

© Laurent Poiret

 

À l’honneur des 48h

Les premiers tomes des séries Sixtine et Linette aux éditions de 
la Gouttière font partie de la sélection nationale des 48h de la BD et passent à 2 € les 1er et 2 avril. Pour fêter cela à Bulle en stock, 
les parents de Linette, Jean-Philippe Peyraud et Catherine Romat, animent un atelier (7-11 ans, rés. 03 22 91 50 10) le 2 avril au matin et enchaînent en dédicace aux côtés de Kokor. Un avant-goût du premier week-end de juin : l’affiche des 26es Rendez-vous 
de la BD sera d’ailleurs dévoilée sur les réseaux le 1er avril, à 20h.

 

Pinchon sans Bécassine, et vice versa 3 © Éditions de la Gouttière

© Éditions de la Gouttière