Une Licorne à fleur de Pau
Apathique et en rodage, l’ASC doit rassurer le 21 septembre un stade sevré de victoires depuis le début de saison face à des béarnais en forme.
15.09.2021
JDA 989
Samedi, 20h50, pluie de sifflets sur une Licorne asséchée de frissons et de victoires. Face à Rodez, l’ASC vient de concéder sa troisième défaite à domicile de la saison au terme de quatre-vingt-dix minutes qui suscitaient au coup d’envoi l’espoir d’un vrai départ en championnat mais qui se sont révélées insuffisantes à transformer ce chantier de construction en machine à gagner. « Ça fait mal. Surtout, on se demande comment on va marquer un but, et ça c’est un peu inquiétant », commentait à chaud Philippe Hinschberger, l’entraîneur d’une équipe 16e avant de se déplacer à Nîmes ce week-end. L’arrivée en toute fin de mercato des quatre fantastiques – sur le papier tout du moins –, Kader Bamba, Matthieu Dossevi, Matéo Pavlovic et Jessy Benet avait aiguisé les ambitions.
INTÉGRATION DIFFICILE
L’excitation est un peu refroidie par cette défaite face à une équipe déjà rodée qui a rappelé que les dernières heures du marché des transferts, si elles étaient celles des bonnes affaires, servaient davantage à bonifier un effectif déjà existant qu’à le façonner à 40 %. Et que, autre enseignement, les matchs de préparation de l’été avaient donc une utilité. « C’est difficile d’intégrer des joueurs rapidement », concédait Laurent Peyrelade, le coach de Rodez, conscient du problème de son collègue. « On a besoin de quelque chose qui n’existe pas dans le foot : de la patience, sait bien Philippe Hinschberger. On a toujours besoin de bien se connaître. » À presque un quart du championnat, voilà déjà Amiens avec une pression de résultats et huit points de retard sur le barragiste. Le capitaine Arnaud Lusamba positive : « La mayonnaise va prendre ». Pour l’instant, l’ASC marche sur des œufs.
//Antoine Caux
Amiens / Pau
Le 21 septembre, à 19h, à La Licorne
9e journée de Ligue 2
LE CHIFFRE
570
Ce samedi à Nîmes, Philippe Hinschberger disputera son huitième match sur le banc amiénois mais le 570e à la tête d’une équipe de Ligue 2. Un record en la matière.