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L’Allemande Johanna Malangré prend la direction de l’Orchestre de Picardie. Premier événement le 4 septembre dans la cour de l’hôtel de ville.

P15 Une cheffe au pupitre

06.07.2022

Elle considère l’Orchestre de Picardie comme « un trésor » à ouvrir à tous les Picards. En septembre, en succédant au Néerlandais Arie van Beek à la tête de la formation basée rue Pointin, au coeur du quartier Sainte-Anne, Johanna Malangré deviendra, à 33 ans, la deuxième directrice musicale d’un orchestre permanent français. On balaiera les craintes d’une nomination marketée – une femme, jeune de surcroît – : la succession a été bien préparée, puisque le recrutement de cette
Allemande au CV déjà dense depuis ses débuts en 2012 a été acté il y a deux ans, autour d’un projet musical. « Il y a tout de suite eu une alchimie », raconte-t-elle.

Entre les styles et les époques

Avec cet orchestre, qu’elle qualifie d’ouvert et curieux, son programme pour les trois prochaines saisons ira des grands noms (Mozart, Mendelssohn, Schumann, Beethoven) à l’exploration de compositeurs de la Renaissance à aujourd’hui. «  aviguer entre les styles et les époques est enrichissant. Les collaborations avec d’autres ensembles, que je vais poursuivre, nourrissent mon travail et vont enrichir celui de l’Orchestre de Picardie. » La cheffe tient aussi à transmettre la substance de la musique classique au plus grand nombre, ce qui passe par une mise en confiance du public.

Connivence avec le public

Pour obtenir cette connivence, elle compte sur des formats au plus près des gens, « en ouvrant les répétitions, en faisant découvrir comment on travaille. Comme un guide dans un musée, un chef d’orchestre doit donner les clefs de compréhension pour éduquer l’oreille. Un orchestre, c’est de la vibration à l’état pur ». Cette transmission débute dès le 4 septembre, dans la cour de l’hôtel de ville, par un concert exceptionnel en plein air et gratuit. La musique symphonique sera à l’honneur,
avec les suites pour orchestre du mythique Carmen de Georges Bizet et le Concerto en mi majeur pour trompette et orchestre de Johann Nepomuk Hummel. Ce sera la rentrée de Johanna Malangré. Les Amiénois devraient être nombreux à lui souhaiter la bienvenue.

Ingrid Lemaire 

 

Symphonie de couleurs

 

 

 

Six concerts dans des cadres charmants. C’est ce que propose le festival Musique au bois organisé par Les Enfants de Monsieur Croche. Une treizième édition placée sous le prisme du kaléidoscope pour apprécier « toutes les sensations qu’offre la musique », pose Nicolas Royez, pianiste et directeur musical du festival. C’est à la Ferme d’Antan, à Creuse, que s’ouvrira le bal le 2 septembre, à 20h, avec un concert dégustation de quatre œuvres et quatre vins. Le 3, à 15h30, même lieu, place à un concert kamishibaï, puis à 18h au château du Saulchoix à une balade méditerranéenne avec le duo Garcia-Fons. Le 4, à 11h, à l’église de Saint-Fuscien, Alexandre Collard et Nicolas Royez interpréteront notamment Pluie, larmes de la Terre de la jeune compositrice amiénoise Camille Pépin, récompensée aux Victoires de la musique classique en 2020. À 15h, direction la place du village de Creuse pour un concert surprise. Clap de fin à la Ferme à 17h30, avec un hommage au cinéma allemand porté par Les Frivolités Parisiennes et la mezzo-soprano Marie Lenormand.

 

 

 

CB

 

13e festival Musique au bois, du 2 au 4  septembre - musiqueaubois.com

 

Rés. : 06 80 84 15 65 – enfants.monsieurcroche@gmail.com