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Vers une modernisation du traitement des factures

Amiens Métropole et l’État mutualisent le traitement des factures, pour notamment réduire les délais de paiement.

Vers une modernisation du traitement des factures  © Noémie Laval
Jérôme Fournel, le patron de la direction générale des finances publiques à Bercy (à gauche), aux côtés d’Alain Gest, Brigitte Fouré et de Nathalie Biquard, directrice des finances publiques de la Somme.
© Noémie Laval

19.10.2022

JDA 1026

Depuis septembre, les services d’Amiens Métropole et des services de l’État disposent d’un Service facturier commun (Sfact), c’est-à-dire d’un centre unique de traitement et de paiement des factures. Quatorze agents de la collectivité et quatre autres de la direction générale des finances publiques travaillent désormais sous le même toit, à la Maison du Bailliage. « Cette mutualisation doit simplifier les tâches et améliorer les délais de paiement, expliquait Jérôme Fournel, le directeur général des finances publiques, lors de l’inauguration le 17 octobre. Cette coopération met en œuvre de nouvelles fondations pour plus d’efficacité administrative. » Si les villes de Paris et d’Annecy ont déjà constitué leurs services facturiers, la démarche amiénoise va encore plus loin dans son organisation et l’interpénétration des services.

 

Plus simple, plus court

L’objectif est de simplifier les procédures d’exécution, de raccourcir les délais de paiement, et d’optimiser le suivi des factures. Le Sfact gère désormais le traitement et le paiement de 22 budgets comme les transports, l’eau, les déchets ménagers, le parc de stationnement, la caisse des écoles, etc. Concrètement, la collectivité assure en moyenne 300 mandats par jour. L’un des enjeux étant de gagner sept jours sur le délai de paiement dès 2023 et de traiter 65 000 mandats par an pour un montant annuel de 460 M€. « Parce que nos processus étaient complexes et que les multiples acteurs généraient leurs propres délais, la modernisation et la simplification de la chaîne de dépenses étaient nécessaires », a déclaré Alain Gest. Le président d’Amiens Métropole s’est ainsi dit « convaincu du potentiel de ce modèle appelé à se généraliser au niveau national ». À terme, l’État espère en effet en développer dans chaque département.

Ingrid Lemaire