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Bandeau Saint-Martin

LA COMPASSION: YOLANDE CAUMONT

Le confinement n’a « pas été un si grand problème » pour elle, tant « en fauteuil roulant, on se sent toujours un peu confiné ». Mais la sémillante septuagénaire Yolande Caumont a quand même souffert de ne pouvoir faire son voyage annuel en Inde, auprès des réfugiés tibétains d’Himalaya, sa « seconde famille » qu’elle soutient depuis plus de vingt ans. Grâce « à tous les moyens de communication actuels », le contact n’a pas été rompu. Rendez-vous l’été prochain. En attendant, la cofondatrice d’Aide et Espoir pour le monde tibétain continue d’œuvrer auprès des exilés en terres amiénoises, aujourd’hui 125 personnes. De quoi bien remplir les journées de celle qui est également membre d’Handi Cap Évasion et de la commission accessibilité du CCAS de la Ville d’Amiens. Son prochain rendez-vous: le 3 décembre, à 11h, à l’espace Dewailly pour fêter le 33e anniversaire du Prix Nobel de la Paix du Dalaï-Lama.

Yolande CAUMONT

LA PASSION: CYRILLE CHAIDRON

Hyperactif à l’enthousiasme débordant, Cyrille Chaidron, 49 ans, jongle avec le temps, du passé lointain au futur proche. Ce céramologue (archéologue spécialisé en céramique) apporte son expertise à diverses équipes d’archéologues – son bureau croule sous les casiers de “mobilier”. C’est sa casquette Arkéocéra. Il en a d’autres, en mode startup : Artéka et sa filiale Hekia. La première utilise l’imagerie vidéo couplée à l’intelligence artificielle pour scanner le sol. La seconde applique le concept à la médecine. « Nous pouvons brancher notre tablette sur n’importe quel flux vidéo, hors connexion Internet, c’est-à-dire partout et de façon sécurisée, pour lancer des analyses », synthétise cet Amiénois ayant grandi à Étouvie. Ces efforts paieront-ils? « On l’espère, bien sûr », répond le président d’Artéka pour qui « vingtquatre heures, c’est court. Mais on veut surtout voir si ça marche! ». Quand la passion parle.

Cyrille CHAIDRON

LA RÉACTION: ANTONIO RIBEIRO DE ALMEIDA

« À chaque fois que j’en parle, j’ai des frissons. » Le 19 août 2021, le quinquagénaire Antonio Ribeiro De Almeida reçoit un coup de cutter et finit à l’hôpital avec quatorze points de suture. C’était à l’Île aux fruits, l’un des lieux conviviaux qu’affectionne cet habitant d’Hangest-sur-Somme travaillant à Amiens. « Il y avait 200 personnes, se souvient-il. Un forcené entre, profère des menaces, se tourne vers un enfant et brandit un cutter en lui criant dessus. » Antonio Ribeiro De Almeida tente de le calmer, lui propose un verre, esquisse un geste amical. « Et là il attaque. Heureusement, j’ai eu le réflexe de me protéger le visage. » L’homme est alors maîtrisé par le public. Cette affaire se poursuit en justice. « Cela m’a marqué à vie », soupire le blessé. Un regret? « Non, pas du tout. Surtout quand je repense à ce gamin au pull rayé… »

Antonio RIBEIRO DE ALMEIDA

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