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Square Jules Verne

Aronnax
Square Jules Verne

Vidéo Une vie d'écrivain, destinée au jeune public  

Albert Roze, un artiste amiénois

Ce monument est l’œuvre d’Albert Roze pour la partie sculpturale, d’Amédée Milvoy pour la partie architecturale. Tous deux sont membres titulaires de l’Académie et amis de l’écrivain. Le sculpteur Albert Roze, alors âgé de 44 ans, directeur de l’Ecole régionale des Beaux-arts d’Amiens depuis 1893, est aussi l’auteur du monument funéraire de Jules Verne « Vers l’immortalité et l’éternelle jeunesse » au cimetière de La Madeleine, du buste de Frédéric Petit à la Bibliothèque municipale, du Pardon qui orne le jardin du Conservatoire et de la Marie sans chemise, allégorie du Printemps. Trois enfants lui ont servi de modèles : Robert Michel, fils du Conservateur de la Bibliothèque à cette époque ; Thérèse et Gabriel Thorel, enfants d’Octave Thorel, directeur annuel de l’Académie en 1902.

Square Jules Verne

Un monument inauguré en 1909

Le 9 mai 1909, l’Académie des Sciences Lettres et Arts d’Amiens offre ce monument à la ville d’Amiens et le lui remet officiellement au cours d’une importante cérémonie.

 

Hommage est ainsi rendu à Jules Verne qui, élu en 1872 membre titulaire de l’Académie « à l’unanimité des suffrages », s’est montré très assidu à ses séances. Il en a été le directeur annuel en 1875, puis en 1881.

 

Après le décès du grand écrivain le 24 mars 1905, l’Académie a lancé une souscription publique pour réunir les fonds nécessaires à sa réalisation : 

« Grâce à cette souscription, l’Académie pourra élever un monument qui sera un souvenir digne de l’écrivain au talent et au génie duquel les lettres françaises sont redevables d’une grande part de leur réputation dans le monde entier. »

 

L’inauguration du monument donne lieu à de nombreuses festivités : rues pavoisées, fanfares, drapeaux tricolores aux fenêtres, grande fête aéronautique avec lâcher de ballons sphériques... en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Mme Jules Verne ; M. et Mme Michel Verne et leurs trois fils ; Jules Hetzel, l’éditeur de Jules Verne. 

 

Une fois le voile ôté, les applaudissements de la foule saluent le buste de l’écrivain qui apparaît. Un Jules Verne dans la force de l’âge, qui scrute l’immensité comme l’un des capitaines intrépides de ses romans, le capitaine Hatteras, qu’il dépeignait ainsi : « Le capitaine Hatteras était debout, immobile, les bras croisés suivant son habitude, muet et regardant l’avenir dans l’espace. Sa figure avait repris sa fermeté habituelle. A quoi pouvait penser cet homme extraordinaire ? ». Au dos de la stèle sont gravés dans la pierre les titres des romans les plus connus des « Voyages extraordinaires » de Jules Verne.

Square Jules Verne

L’Académie des sciences, belles-lettres et arts d’Amiens

Créée officiellement en 1750, l’Académie d’Amiens a été précédée par une Société littéraire créée en 1746 par quelques Amiénois, amis des belles lettres. C’est avec l’appui du poète amiénois Jean-Baptiste Gresset, que le duc de Chaulnes, gouverneur de la province de Picardie, et l’Intendant Chauvelin obtiennent, par lettres patentes du roi Louis XV datées du 30 juin 1750, le titre d’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Amiens. Sa première séance publique a lieu le 1er octobre 1750. Par déférence pour l’Académie française qui compte quarante membres, le nombre de ceux d’Amiens est fixé à trente-six. 

 

Son sceau représente le Temple de l’Immortalité sur la cime d’une montagne escarpée, accompagné de ces mots de Virgile : « Tentanda via est » (le chemin doit être tenté).

 

A l’origine, les activités de l’Académie sont d’ordre scientifique. Elle a pour mission de développer le jardin botanique (l’actuel Jardin des plantes) et d’y enseigner cette discipline. L’Académie, par la suite, étend ses activités aux domaines littéraire et artistique. 

 

Parmi ses membres figurent : Jean-Baptiste Delambre, Fustel de Coulanges, Lapostolle, Charles Dallery, Gédéon de Forceville, Jules Verne, André Crépin, le professeur Bernard Devauchelle, etc.

 

L’Académie a été reconnue d’utilité publique en 1877. Ses trente-six membres titulaires actuels partagent le même idéal : promouvoir la culture, la faire rayonner. Tournés vers l’avenir, ils s’efforcent de la faire progresser en restant fidèles à leur mission de transmettre aux générations futures le patrimoine de leurs connaissances.

 

Chaque mois, les Académiciens se réunissent en séance privée. L’un d’eux présente, sur le thème de son choix, une communication donnant lieu à des discussions et des échanges, riches et variés. Et une fois par an, l’Académie d’Amiens ouvre ses réunions au public, ainsi que lors de la réception solennelle d’un nouveau membre ou lorsque le sujet est susceptible d’intéresser le plus grand nombre.

 

Elle est à l’initiative de plusieurs colloques (sur Gresset en 2009, sur Parmentier en 2013). Sans interruption depuis 1835, l’Académie publie dans ses Mémoires ses travaux d’études et de recherche. 

académie

La descendance de Jules Verne

Né en 1828, Jules Verne s’est marié en 1857 avec Honorine Deviane qui était veuve d’Auguste Morel et mère de deux filles, Valentine, née en 1852, et Suzanne, née en 1853.

Valentine Morel épouse Albert de La rue de Francy en 1872, et Suzanne Morel épouse Georges Lefebvre en 1873.

Jules et Honorine Verne ont un fils, Michel, né en 1861. Celui-ci épouse Jeanne Reboul en 1884 et a trois fils : Michel (1885-1960), Georges (1886-1911) et Jean (1892-1980). Ce dernier écrit une biographie de son grand-père en 1976.

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