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PDR bandeau 2025 © Amiens Métropole

Les profils de la réussite 2025
2025

17
17 Profils sont à découvrir

A PROPOS

Amiens est une ville qui va de l’avant, qui innove et qui est fière de ses racines. Elle est capable de se projeter dans l’avenir.

Cette dynamique, elle la doit essentiellement aux Amiénoises et aux Amiénois engagés dans les domaines du sport, de l’entrepreneuriat, de l’art, de la culture, du social, de l’éducation et l’associatif, donnant le meilleur d’eux-mêmes trop souvent dans l’anonymat.

En 2022, l’équipe municipale, sous l’impulsion de Brigitte Fouré, a décidé de valoriser les engagements nombreux et variés, en proposant le dispositif « Les profils de la réussite ».

L’édition 2023 a remporté un vif succès, 25 Amiénois ayant été mis à l’honneur et la soirée des profils ayant rassemblé plus de 350 personnes lors de la remise des trophées.

En 2024 et 2025, le Maire Hubert de Jenlis a décidé de reconduire cette opération. L’objectif cette année est de mettre en lumière l’actualité et l’engagement des Amiénois qui, quel que soit leur âge ou leur origine sociale, se sont illustrés par leurs parcours originaux.

Nous souhaitons bien sûr qu’ils soient mis en valeur, mais également qu’ils puissent partager leurs expériences pour donner à d’autres l’envie de sauter le pas en s’engageant à leur tour.

Cette année, ce sont 17 Amiénoises et Amiénois qui sont mis à l’honneur et qui font la fierté de la ville d’Amiens.

Cette action a été organisée par la Ville d’Amiens, sous la coordination d’Ahmed Fellah et Rachid Sallali, représentant le Projet Éducatif Global Municipal de la Ville d’Amiens.

 

 

 

 

 

 

 

Jeanne Lechevalier © Laurent Rousselin

Jeanne Lechevalier

À seulement 15 ans, Jeanne Lechevalier nage déjà dans le grand bain. Passionnée par la natation, discipline qu’elle pratique depuis plusieurs années, elle s’épanouit pleinement dans ce sport exigeant où la rigueur rencontre la grâce du mouvement. Sélectionnée en équipe de France junior, elle savoure chaque compétition comme une nouvelle aventure, sans jamais se laisser envahir par la pression. Pour Jeanne, la performance ne vaut rien sans le plaisir. C’est sa philosophie, son secret. Dans l’eau comme dans la vie, elle avance avec le sourire, persuadée que la joie et la sérénité sont les clés de la réussite. Ses proches la décrivent comme gentille, humble mais terriblement déterminée. Abandonner n’a jamais fait partie de son vocabulaire : chaque entraînement est une occasion de se dépasser, chaque échec, une chance d’apprendre. Elle l’a prouvé lors des championnats de France, lorsqu’une course décevante aurait pu la décourager. Au lieu de cela, elle a su rebondir, transformer la défaite en moteur et revenir le lendemain avec une énergie nouvelle. Son attitude positive, elle la doit en partie à son père, qui lui a transmis cette maxime devenue mantra : « Rien à perdre, tout à gagner. » Et à son entraîneur, qui lui rappelle sans cesse de ne pas subir sa vie, mais de profiter de chaque instant comme si c’était le dernier. Avec une maturité rare pour son âge, Jeanne trace sa voie, sereine et passionnée. Dans le sillage de ses rêves, elle avance, légère et confiante, portée par un seul objectif : prendre du plaisir dans tout ce qu’elle entreprend.

 

 

 

 

 

 

 

Jeanne Lechevalier (dessin) © D.R.

 

 

 

 

 

 

 

Vanessa Lokuli (dessin) © Laurent Rousselin

Vanessa Lokuli

À seulement 19 ans, Vanessa Lokuli incarne la détermination et la passion qui animent la nouvelle génération d’athlètes français. Depuis près de neuf ans, cette sprinteuse et spécialiste du saut en longueur vit au rythme de l’athlétisme, un sport qu’elle décrit comme une véritable école de vie. « J’aime les sensations que ce sport me procure, que ce soit à l’entraînement ou en compétition », confie-t-elle, avec un sourire empreint de sérénité. Vanessa aime se mesurer à elle-même, progresser saison après saison. Et les efforts paient : sa saison hivernale 2025, ponctuée de deux podiums nationaux chez les seniors, reste pour elle une immense fierté. Déterminée, sûre d’elle mais aussi sensible, elle a appris à canaliser ses émotions pour les transformer en force. La discipline est, selon elle, la clé de toute réussite. C’est d’ailleurs cette rigueur qui lui a permis de surmonter une blessure à l’ischio survenue en 2024, juste avant les championnats de France. Un coup dur, mais aussi une leçon : « J’ai fait toute ma rééducation pour revenir plus forte, et j’ai finalement été sélectionnée pour les Mondiaux juniors. » Entourée, soutenue et animée par un mental d’acier, Vanessa voit loin. À moyen terme, elle veut retrouver ses meilleures sensations ; à long terme, les Jeux Olympiques sont dans son viseur. Chaque jour, elle s’entraîne avec une seule idée en tête : devenir « meilleure qu’hier ». Et si la route est longue, Vanessa la parcourt avec foi, discipline et plaisir — ses plus belles armes vers la réussite.

 

 

 

 

 

 

 

Vanessa Lokuli © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Adam © Laurent Rousselin

Thierry Adam

Pendant plus de trois décennies, Thierry Adam a fait vibrer des millions de téléspectateurs derrière leur écran. Journaliste et commentateur sportif à France Télévisions, il a incarné une voix familière du Tour de France, des Jeux Olympiques, du football et de grandes soirées de sport, toujours avec cette passion sincère et communicative. Ce qui l’a toujours animé, c’est la rencontre : avec les athlètes, leurs histoires, leurs émotions. Raconter le sport, pour lui, ce n’est pas seulement décrire une course ou un score, c’est partager une aventure humaine, mettre des mots sur la force, le doute, la joie ou la détresse de ceux qui vont au bout d’eux-mêmes. Fier d’avoir su garder cette authenticité dans un milieu souvent exigeant, Thierry Adam se définit comme curieux, sensible et déterminé. Ses proches le décrivent comme un passionné infatigable, toujours à l’écoute, toujours prêt à se remettre en question. « J’aime bien aussi cette idée qui m’a toujours suivi : j’espère avoir été un fabricant de bonheur, un lien invisible entre les champions et les téléspectateurs. » Sa philosophie ? « On ne perd jamais : on apprend. » Une leçon tirée du sport, mais aussi de la vie. Les moments de doute, les critiques, il les a toujours transformés en moteur. « L’essentiel, c’est de rester fidèle à ce qu’on est. » Aujourd’hui, s’il a quitté le micro, il n’a rien perdu de sa flamme. Il continue à transmettre, à raconter et à inspirer ceux qui rêvent de suivre sa voie. Parce que pour lui, la plus belle victoire reste celle d’avoir donné.

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Adam (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Abou Sangaré (dessin) © Laurent Rousselin

Abou Sangaré

À seulement 24 ans, Abou Sangaré incarne la force tranquille de ceux qui ont traversé le monde pour donner un sens à leur vie. Né en 2001 à Sinko, dans le sud-est de la Guinée, il quitte son pays adolescent, animé par un espoir simple et puissant : aider sa mère malade. De la Guinée au Mali, de l’Algérie à la Libye, puis à travers la Méditerranée et l’Italie, son parcours est celui d’un jeune homme en quête d’avenir. En 2017, il pose enfin ses valises en France, à 16 ans. Aujourd’hui, Abou est mécanicien poids lourds et acteur dans le cinéma français. Deux univers qu’il relie par une même passion : comprendre la complexité humaine, créer, explorer, se dépasser. Il se dit fier d’avoir traversé tant d’épreuves « sans jamais perdre [sa] dignité », cette valeur qu’il considère comme le symbole même de l’humanité. Pour lui, la clé de la réussite réside dans l’entourage, le courage et la patience. Le sport, la lecture et les rencontres nourrissent son équilibre et stimulent sa créativité. Il sait que les bonnes personnes peuvent transformer un destin — tout comme un regard bienveillant peut raviver une flamme. Son projet le plus marquant reste celui autour de L’Histoire de Souleymane, un film à la croisée de son parcours et de son intégration en France. Philosophe à sa manière, Abou croit au partage, à la poésie du quotidien et à la force des rêves simples. « Il suffit parfois de dix minutes, dit-il, pour se fixer un objectif. Le reste, c’est le destin. »

 

 

 

 

 

 

 

 Abou Sangaré © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Louise Boyard © Laurent Rousselin

Louise Boyard

À 32 ans, Louise Boyard incarne une nouvelle génération d’entrepreneures sociales, engagées et visionnaires. Fondatrice des Robin.e.s des Bennes à Amiens, elle transforme un geste individuel en un puissant mouvement collectif. Ce projet, né d’un constat solitaire dans les bennes de Montréal, fédère aujourd’hui plus de 10 000 personnes autour d’un concept simple et audacieux : 100 % gratuit, 100 % récup. Ici, rien ne se perd, tout se partage — les objets, les idées, les sourires. Ce qui anime Louise, c’est cette capacité à faire converger des trajectoires individuelles vers un projet d’innovation sociale et environnementale. Chaque jour, elle voit des inconnus devenir acteurs du changement, et c’est cette énergie qui la nourrit. « Croire en soi dès lors qu’un projet a du sens, » confie-t-elle, « et surtout, savoir s’entourer des bonnes personnes. » Rien n’a pourtant été simple. Au lancement, on lui répétait que son concept ne tiendrait pas. Elle a tenu bon. Aujourd’hui, ’association emploie trois personnes et rayonne bien au-delà des frontières amiénoises. Engagée, sincère et lucide, Louise défend une vision du monde où la solidarité se conjugue à l’action. Elle prône la vulnérabilité comme une force, l’adaptation comme une arme, et le dialogue comme moteur. Sa philosophie ? Qui ne tente rien, n’a rien. Ses ambitions sont à son image : pleines d’humanité. Pérenniser les emplois, essaimer le concept sur d’autres territoires, ouvrir une conserverie mobile. Et surtout, continuer à semer des graines d’espoir. Parce qu’à Amiens comme ailleurs, c’est en osant qu’on change le monde.

 

 

 

 

 

 

 

Louise Boyard (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Théophile Lusson (dessin) © Laurent Rousselin

Théophile Lusson

À seulement 27 ans, Théophile Lusson incarne une génération d’Amiénois profondément attachés à leur territoire. Né, grandi et formé à Amiens, il y a vécu ses premières expériences d’engagement, ses premiers défis, et ses premières victoires collectives. De ce parcours, il a tiré une conviction : rien ne se construit sans les autres. Aujourd’hui, il poursuit cette philosophie à travers deux activités étroitement liées. D’un côté, il a fondé sa propre agence de communication, pour accompagner les entreprises locales. De l’autre, il donne la parole à ceux qui font battre le cœur de la ville avec Wake Up Amiens, le média qu’il a cofondé il y a neuf ans. Chaque jour, il part à la rencontre de celles et ceux qui bâtissent le dynamisme amiénois, et partage leurs histoires avec une communauté de plus de 150 000 abonnés. Optimiste et passionné, Théophile veut transmettre une image positive et bienveillante de sa ville. Ses proches le disent infatigable — sans doute un peu trop — mais son énergie débordante et son enthousiasme sont contagieux. Curieux, sincère et profondément humain, il revendique le goût du débat et la richesse du collectif : « Rien ne se construit seul, et réussir ensemble est la plus belle récompense. » S’il a appris à rebondir après les échecs, c’est qu’il y voit toujours une leçon et une chance d’évoluer. Son moteur ? L’idée simple mais puissante que « l’on n’a qu’une seule vie ». Alors il avance, sans relâche, porté par de nouveaux projets — comme l’ouverture, en 2025, d’un lieu événementiel unique à Amiens, inspiré de Vingt mille lieues sous les mers.

 

 

 

 

 

 

 

Théophile Lusson © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Émile-Armand Benoit © Laurent Rousselin

Émile-Armand Benoit

Depuis plus de vingt ans, Émile-Armand Benoit vit entre ciel et pierre. Couvreur ornemaniste, il œuvre sur les toitures des monuments historiques et occupe aujourd’hui le poste de chef de chantier pour la société Le Bras Frères, sur la partie haute de la flèche de Notre-Dame de Paris. Là-haut, à plusieurs dizaines de mètres du sol, il contemple chaque jour une vue à couper le souffle. Mais ce qu’il savoure avant tout, c’est la fierté de participer à la restauration du patrimoine français, de redonner vie à ces monuments où il laisse un peu de lui-même. Son histoire débute à Rollot, un 6 juin 1999. Il n’a pas encore quatorze ans lorsque Maurice Duvanel, président des Amis de la cathédrale d’Amiens, lui tend un morceau de plomb et quelques outils. Ce geste anodin devient fondateur : la passion est née. Émile-Armand apprend ensuite auprès de maîtres artisans comme Raymond Vuylsteke, puis dans différentes entreprises spécialisées, perfectionnant sans relâche l’art délicat du travail du plomb. De fil en aiguille, son talent est salué : médaille de l’Académie d’architecture en 2012, Meilleur Ouvrier de France en 2015, puis Chevalier de la Légion d’honneur. Pourtant, il garde les pieds sur terre, préférant le silence des toits aux projecteurs. Persévérant, exigeant, amoureux du détail, il sait combien ce métier est difficile, soumis aux caprices du temps. Mais pour lui, tout en vaut la peine. Il en est convaincu : « Ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait. » Et si aujourd’hui il travaille sur la flèche de Notre-Dame, c’est toujours avec la même humilité — celle d’un homme qui, tout simplement, aime son métier.

 

 

 

 

 

 

 

Émile-Armand Benoit (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Larose (dessin) © Laurent Rousselin

Pierre Larose

Photographe plasticien, Pierre Larose vit la création comme une respiration. Entre les prises de vue, les rencontres et les projets menés avec Florent — son compagnon de vie et de travail — il façonne un univers où l’art, l’humain et la sincérité se rejoignent. Ensemble, ils signent des œuvres à quatre mains, nourries d’émotion, de curiosité et d’un regard attentif sur le monde. Ce qui le passionne le plus ? L’imprévisibilité de son métier. Chaque projet est une aventure, chaque rencontre une source d’inspiration. « La photographie, dit-il, c’est avant tout une histoire de confiance, de regard et d’équilibre. » Cet équilibre, il le cultive aussi en tant qu’intervenant artistique dans les écoles et à l’ACAP, où il transmet la flamme de la création et la conviction que tout peut commencer par une idée, même modeste. Fidèle à ses idéaux, il a appris à suivre son instinct, à oser bifurquer quand le sens se perd. Quitter la photographie commerciale pour se recentrer sur l’art contemporain fut un pari risqué, mais salutaire. « Se faire confiance », résume-t-il simplement. Soutenu par ses proches, son duo artistique, ses amis, il a fait de la bienveillance et de la persévérance ses moteurs. Son secret ? Croire, toujours. Rester curieux, ouvert, honnête. Et se rappeler que chaque pas, aussi incertain soit-il, mène quelque part. Comme il aime à le dire : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. » Aujourd’hui, il avance, confiant et sensible, prêt à continuer ce voyage, encore et encore.

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Larose © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Louis Depil © Laurent Rousselin

Louis Depil

À seulement 21 ans, Louis Depil a déjà appris que la route n’est jamais un long fleuve tranquille. Originaire d’Hirson, dans l’Aisne, il partage sa vie entre son métier de surveillant en établissement scolaire, son rôle d’encadrant d’une section sportive de cyclisme, et sa passion de toujours : le vélo. Depuis ses 11 ans, le cyclisme fait partie de son ADN, une véritable histoire de famille. Spécialiste du cyclisme sur route, Louis a connu les joies de la compétition à haut niveau, la rigueur des entraînements et la beauté du dépassement de soi. Ce qu’il aime avant tout ? Se battre contre lui-même, repousser ses limites, accepter ce que la route impose — la fatigue, le vent, la pluie — et toujours avancer. Mais le parcours du jeune coureur n’a pas été sans heurts. En 2023, des douleurs dorsales l’ont contraint à lever le pied. Abandonner des objectifs, renoncer à certaines courses, notamment le championnat de France, fut un déchirement. Pourtant, porté par le soutien indéfectible de ses proches, il a su se relever, retrouver la motivation, et reprendre la route avec la même rage de vaincre. Derrière son allure calme et posée, Louis cache un mental d’acier. Il en est convaincu : le sport forge le caractère autant qu’il façonne le corps. Son mantra résume bien son état d’esprit : « La douleur est temporaire, l’abandon est définitif. » Toujours animé par la passion et l’envie d’aller plus loin, Louis se prépare déjà à relever de nouveaux défis. Parce qu’à vélo comme dans la vie, il n’en garde jamais « sous la pédale »

 

 

 

 

 

 

 

Louis Depil (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Frédéric Mankowski (dessin) © Laurent Rousselin

Frédéric Mankowski

Entre passion, soin et performance : le parcours d’un kiné au cœur du sport de haut niveau. Depuis plus de quarante ans, il marche aux côtés des champions, souvent dans l’ombre mais toujours au cœur de la performance. Kinésithérapeute spécialisé dans le sport et le football, il consacre sa vie à prévenir les blessures, rééduquer les corps et accompagner les athlètes vers leur retour au plus haut niveau. Sa passion pour le mouvement et son envie constante de progresser l’ont naturellement conduit à se former aussi à la préparation physique, pour comprendre chaque détail de la mécanique humaine. Ce qu’il aime par-dessus tout ? Les rencontres humaines. Celles qui naissent dans la douleur d’une blessure, dans la joie d’une victoire, ou dans la confiance silencieuse entre un joueur et son soigneur. Ces moments d’échange, il en a vécu des milliers, aux quatre coins du monde : Coupe du Monde, Euro, Coupe d’Afrique, d’Asie, de France… Autant d’expériences gravées dans la mémoire d’un homme qui a fait du sport un art de vivre. Ses proches le décrivent comme déterminé, passionné et résilient. Il sourit : « Mes mains étaient sans doute meilleures que mes pieds ! » confie-t-il en évoquant son rêve d’enfant, celui d’être footballeur. À défaut de fouler les pelouses, il y a consacré sa vie autrement : en aidant les joueurs à retrouver leurs jambes, leur confiance et leur sourire. Inspiré par la phrase de Nelson Mandela, qu’il a eu l’honneur de rencontrer — « Je ne perds jamais, ou je gagne ou j’apprends » — il avance avec cette même philosophie. Le plaisir, le travail et l’amour des siens sont, pour lui, les moteurs essentiels de toute réussite.

 

 

 

 

 

 

 

Frédéric Mankowski © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Hakim Houchi © Laurent Rousselin

Hakim Houchi

Hakim Houchi est un homme aux multiples vies. Médecin généraliste, addictologue et médecin du sport, il est aussi chercheur au sein d’une équipe INSERM, la seule en France entièrement dédiée aux troubles liés à l’alcool. À cela s’ajoute son rôle de président de la CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) d’Amiens, fonction qui illustre son engagement profond pour une médecine plus humaine et collaborative. Pourtant, rien ne le prédestinait à ce parcours. D’abord tourné vers un cursus technique, Hakim travaille tout en étudiant avant de rejoindre l’université. Après un doctorat en neurosciences, il prend une décision audacieuse : à 32 ans, il reprend le chemin de la faculté pour entreprendre de longues études de médecine. Un choix guidé par la conviction que « les seules limites sont celles qu’on s’impose ». Endurance, abnégation et foi en ses ambitions deviennent alors ses moteurs. Son chemin est aussi jalonné de rencontres déterminantes, notamment celle de son mentor, croisé lors d’un stage de BTS, dont les encouragements et la bienveillance ont marqué son évolution. Aujourd’hui, Hakim puise sa force dans la diversité de ses activités, qui nourrissent sans cesse sa réflexion et l’amènent à imaginer des modes de soins innovants en addictologie. Empathique, rigoureux et à l’écoute, il allie détermination et humilité, qualités renforcées par la présence constante de sa famille et de sa foi. Son prochain défi ? Créer un service hospitalier entièrement dédié à l’addictologie. Et comme il aime le rappeler avec humour, citant Le Bon, la Brute et le Truand : « L’ennui avec moi, c’est que je finis toujours le travail pour lequel on m’a payé. » Patience et détermination…

 

 

 

 

 

 

 

Hakim Houchi (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Corentin Gavois et Hugo Locatelli (dessin) © Laurent Rousselin

Corentin Gavois et Hugo Locatelli

Instinct, ou la passion en partage De leur rencontre est née une évidence : la cuisine serait leur langage commun. Corentin Gavois et Hugo Locatelli se sont rencontrés derrière les fourneaux, portés par la même vision d’une astronomie sincère, responsable et audacieuse. Ensemble, ils ont bâti Instinct, un projet qui reflète leur amitié et leur conviction qu’un plat peut être à la fois un voyage, un engagement et une émotion. Formés côte à côte, ils ont affûté leurs gestes, appris la rigueur et l’exigence, jusqu’à ouvrir ensemble Instinct, un restaurant gastronomique intimiste de 35 couverts. Ce lieu est le fruit d’une collaboration sans faille, nourrie de confiance, de respect et d’une créativité en constante évolution. Chaque jour, les deux chefs se réinventent. Leur cuisine suit le rythme des saisons, marie techniques contemporaines et produits du terroir, dans une quête d’équilibre et d’authenticité. Ils aiment surprendre, provoquer des émotions, faire naître le silence d’un client émerveillé. Leur secret ? Une remise en question quotidienne, une patience solide, un travail acharné et la conviction que la réussite se construit dans le partage. « Nous restons motivés, ouverts, curieux. Le sport, les voyages, les rencontres nous inspirent. Ils nous rappellent que la cuisine, c’est aussi la vie. » Instinct n’est pas qu’un restaurant : c’est une promesse. Celle d’une cuisine vivante, engagée, et profondément humaine.

 

 

 

 

 

 

 

Corentin Gavois et Hugo Locatelli © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Céline Garnier Cénac © Laurent Rousselin

Céline Garnier Cénac

Directrice du Zénith d’Amiens Métropole depuis plus de dix ans, Céline Garnier mène une vie à cent à l’heure. Mais derrière la dirigeante, il y a Céline Cénac, l’artiste. Peintre depuis quatre ans et désormais romancière, elle compose une œuvre singulière, entre figuration, cubisme et fauvisme, où la couleur devient cri, émotion, engagement. Sous son nom d’artiste, elle a choisi de s’affranchir de son statut professionnel pour se confronter à la réalité du monde de l’art. Une décision mûrement réfléchie, symbole d’indépendance et d’authenticité. De Paris à New York, en passant par Bayonne ou la Suisse, ses toiles voyagent, racontant la vie, ses tumultes, ses blessures et sa lumière. Céline peint les femmes, leur résilience, leurs silences. Engagée contre les violences faites aux femmes, elle soutient l’association AGENA et anime des ateliers pour redonner couleurs et confiance à celles qui ont tout perdu. Son pinceau devient alors un acte de solidarité et de résistance. L’actualité nourrit aussi sa création : l’Iran, le Maroc, Valence… Chaque drame humain trouve sur ses toiles un écho vibrant. Et quand elle repose ses pinceaux, Céline écrit. Après un pari amical avec l’autrice Isabelle Marsay, elle signe son premier roman, Le plus beau jour de ta mort. Entre direction, art et écriture, elle jongle sans jamais perdre de vue l’essentiel : la passion, le travail et la foi en ses projets. « Dans un désert, tu serres les dents et tu avances. Toujours. » C’est ainsi qu’elle mène sa vie — avec force, humanité et cette lumière qui, toujours, finit par percer.

 

 

 

 

 

 

 

Céline Garnier Cénac (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Redouane Hennouni Bouzidi (dessin) © Laurent Rousselin

Redouane Hennouni Bouzidi

Sur la piste, il court avec le cœur, la rage et la grâce. Redouane Hennouni Bouzidi, athlète de haut niveau en handisport, est l’un des meilleurs spécialistes européens du 1 500 mètres. Dix fois champion de France, double champion d’Europe et détenteur du record continental, il incarne la force tranquille d’un homme qui n’a jamais cessé d’y croire. Militaire au sein de l’Armée des Champions, il porte avec fierté le maillot bleu et l’uniforme, dans une même quête : celle de l’honneur et du dépassement de soi. Son histoire force le respect. À 13 ans, un accident de patinage artistique le laisse paralysé du côté droit et aphasique. Là où d’autres auraient renoncé, Redouane a décidé de se battre. « Je voulais transformer la douleur en moteur », confie-t-il. Ce combat intérieur est devenu sa signature : résilience, discipline et foi en l’avenir. Redouane voit dans le sport une mission autant qu’un défi. « Je cours pour mon pays, pour ma famille, et pour ceux qui n’ont plus la chance de courir. » Chaque course, chaque entraînement est un hommage à cette détermination sans faille. Après une 4e place frustrante aux Jeux de Tokyo, il n’a pas cédé au découragement : dès le lendemain, il était de retour à l’entraînement. Son regard est désormais tourné vers les Jeux Paralympiques de Los Angeles, avec un rêve clair : monter sur le podium, le drapeau français sur les épaules. Pour lui, le succès ne se mesure pas au nombre de médailles, mais à la capacité de se relever. « Ce n’est pas la chute qui compte, dit-il, c’est la manière dont on se relève. »

 

 

 

 

 

 

 

Redouane Hennouni Bouzidi © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Pascal Goujon dit Paco © Laurent Rousselin

Pascal Goujon dit Paco

Dans les méandres verdoyants des hortillonnages d’Amiens, Paco cultive bien plus que des légumes : il sème du sens, de la beauté et une philosophie de vie. Ce jardinier 2.0, amoureux de la nature et de l’innovation, a fait du Jardin des Vertueux un projet vivant, en perpétuelle évolution, où se mêlent écologie, pédagogie et créativité. Ce qui le passionne le plus ? La diversité de ses missions et la dimension durable de son engagement, ancrée dans une terre qu’il chérit profondément. Son parcours n’a rien d’un long fleuve tranquille. Tenace et courageux, Paco a dû composer avec les aléas du climat, les incertitudes du quotidien et les défis propres à tout projet indépendant. Les inondations de ces dernières années, par exemple, l’ont poussé à repenser entièrement ses modes d’accueil et à transformer l’épreuve en levier d’amélioration. Aujourd’hui, son jardin est devenu un lieu d’accueil exemplaire, à la fois écologique et humain. Ses proches le décrivent comme sympathique, original, un peu désordonné mais toujours inspiré. Et s’il devait donner un conseil à ceux qui voudraient suivre sa voie, il dirait simplement : « Assure-toi que ton projet a du sens et reste en apprentissage permanent ». Paco croit en la patience et au courage, convaincu que « tout finit toujours par s’arranger ». Son secret ? Préserver la foi en l’avenir, offrir le meilleur de soi pour recevoir le meilleur des autres. Son objectif désormais : affiner chaque détail du Jardin des Vertueux pour en faire un outil pédagogique unique, prêt à être transmis aux générations suivantes.

 

 

 

 

 

 

 

Pascal Goujon dit Paco (dessin) © Laurent Rousselin

 

 

 

 

 

 

 

Julien Beuvry (dessin) © Laurent Rousselin

Julien Beuvry

À 39 ans, Julien Beuvry n’a jamais quitté Amiens, sa ville de cœur. Après des études d’expertise comptable, il choisit pourtant un virage audacieux : le marketing et la communication visuelle. Pari réussi — il est aujourd’hui directeur artistique chez DDB Paris, où il a signé plusieurs campagnes primées dans des festivals internationaux. Mais derrière le créatif reconnu se cache aussi un homme profondément engagé. Vice-président de l’Amiens SC Judo, administrateur de Synapse 3i, président de l’agence JMG et intervenant à SUP de Com Amiens, Julien aime multiplier les expériences. Cette diversité, dit-il, nourrit son imagination, l’oblige à se renouveler, à rester curieux. Impossible de s’ennuyer quand chaque projet ouvre de nouveaux horizons. Rigoureux, perfectionniste, parfois insatisfait, il mesure la valeur de chaque réussite à l’effort fourni. Ses proches le décrivent comme un homme créatif, courageux et intègre, capable de défendre ses convictions avec ténacité. Il avoue lui-même mener trop de projets à la fois, mais trouve dans ce mouvement permanent un Son parcours n’a pourtant rien d’un long fleuve tranquille : quitter la comptabilité pour la création, sans plan B, fut un saut dans l’inconnu. Mais il ne regrette rien. Sa famille, sa femme, sa fille Anouck, 5 ans, sont son moteur quotidien. Leur confiance l’a aidé à se relever à chaque étape, fidèle à la maxime de Jigoro Kano, fondateur du judo : « On ne juge pas un homme au nombre de fois qu’il chute, mais au nombre de fois où il se relève. » Aujourd’hui, Julien continue d’apprendre, de transmettre, et de chercher le juste équilibre entre ambition, passion et vie de famille.

 

 

 

 

 

 

 

Julien Beuvry © Laurent Rousselin