01.12.2021
JDA 997
Homme du match face à Livry-Gargan la semaine dernière : Alex Chicot, 22 ans. La semaine d’avant à Lille : Léo Vandewalle, 19 ans... Il y a quelques années, l’Amiens Picardie Handball avait gravi les échelons du hand français en proposant à d’anciens joueurs pros une reconversion professionnelle dans la fibre optique (la branche de l’ancien président Joël Péron) en même temps que leurs services sur le terrain. Yuriy Petrenko et Julien Richard ont ainsi connu la D1 avant d’atterrir à Amiens et d’incarner le visage ambitieux d’un club qui lorgnait alors la D2... Aujourd’hui, les choses ont changé. Les deux hommes, respectivement 44 et 38 ans, partagent désormais le poste d’entraîneur. Et se retrouvent à la tête d’une équipe où, si l’on trouve encore de vieux briscards, il y a surtout une jeunesse made in Hauts-de-France qui tape à la porte.
PLAISIR DE JOUER
« Ce sont tous des jeunes issus de pôle ou de centre de formation de la région, se félicite Julien Richard. C’est un groupe de jeunes passionnés avec qui l’on travaille sur la performance. » Une jeunesse qui incarne aussi le virage pris par l’APH. À l’intersaison, le club a été placé dans une poule de Nationale 1 où il ne peut prétendre à l’accession en D2. L’APH ne remplit en effet pas les critères économiques et structurels pour avoir le statut VAP (voie d’accession au professionnalisme), condition sine qua non pour prétendre monter (et en même temps garantie pour les instances). « Il a fallu encaisser cette “rétrogradation”, confie Julien Richard. Mais on a décidé de se centrer sur nous et sur le plaisir de jouer, de se servir de cette année pour construire avec les jeunes. » Une jeunesse qui apporte sa fraîcheur. L’APH est deuxième avant le choc face à Ivry (3e).
//Antoine Caux
Amiens / Ivry
Le 4 décembre, à 20h
Au Coliseum
10e journée de Nationale 1