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Accord trouvé pour la reprise des Nemo

Amiens Métropole et le fournisseur Irizar ont trouvé un accord pour la reprise en usine des 43 bus électriques dont les performances ne répondent pas encore aux attentes de la collectivité.

Accord trouvé pour  la reprise des Nemo  © Laurent Rousselin - Amiens Métropole
Les bus Nemo, ici en entretien courant au dépôt de Rivery, vont être révisés en Espagne, leur pays de fabrication.
© Laurent Rousselin - Amiens Métropole

29.09.2021

JDA 991

Le suspense aura duré jusqu’au dernier moment. Mais la délibération relative à un protocole transactionnel entre Amiens Métropole et Irizar est bien restée à l’ordre du jour du conseil métropolitain du 23 septembre : la collectivité et le constructeur espagnol de bus ont trouvé un terrain d’entente en cours de séance. « Sinon, la campagne de reprise des bus aurait été décalée d’au moins cinq semaines », a exposé le président de l’assemblée Alain Gest.

 

FIN D’UN BRAS DE FER
Rappel des faits : outre un retard de livraison des 43 bus électriques Nemo qui circulent sur trois des quatre lignes de bus à haut niveau de service lancées en mai 2019, Amiens Métropole avait également déploré des « problèmes de perfor[1]mance et de fiabilité », a résumé Jean-Claude Renaux, son vice-président délégué aux mobilités. D’où le freinage d’une partie des versements et l’ombre de pénalités planant sur le constructeur. Ce bras de fer qui visait, comme l’a exprimé Alain Gest, « à défendre les intérêts financiers de la collectivité et la qualité du service rendu aux usagers » a donc pris fin : Amiens Métropole va lâcher du lest et Irizar assurer la reprise des Nemo pour 4,3 M€. C’est-à-dire « mettre à niveau ses bus à ses frais ».

RETOURS EN USINE
En effet, même si plusieurs des problèmes techniques ont déjà été réglés et si les enquêtes de satisfaction et la fréquentation montrent l’adoption des Nemo de la part de la population, « la reprise en usine de chaque bus restait nécessaire », a poursuivi Jean-Claude Renaux. Un seul bus sur les 43 a pour l’instant reçu ce traitement. La campagne de reprise « sur la base d’un diagnostic de 90 pages » va donc débuter dès réception par Irizar des paiements de la collectivité. Elle doit durer trente-huit semaines. Objectif : « Que les habitants aient des bus sur lesquels ils puissent compter ».

 

ET LE RÉSEAU SECONDAIRE ?
Reste que l’exécutif ne remet pas en cause le choix « moderne et écologique » des bus Irizar électriques de 18 mètres, une première en Europe. Et s’interroge sur le renouvellement de sa flotte thermique qui alimente la ligne N4 et le ré[1]seau de proximité. « Cette flotte a environ onze ans. Il faudrait une moyenne d’âge de 7 ans », a exposé le vice-président aux mobilités. Mais avec quelle technologie ? Une chose est sûre : « On ne va plus acheter de diesel. Mais nous allons regarder avec pragmatisme comment mixer différents modes ».

//Jean-Christophe Fouquet

 

Et aussi à l’ordre du jour

FIBRE : FINI À PLUS DE 90 %

Les chiffres actuels sont quasiment les mêmes partout dans l’agglomération : entre 90 % et 100 % de logements raccordables à la fibre optique. D’ici un an, ce sera la fin du déploiement de la fibre par Orange dans 33 communes d’Amiens Métropole – les six communes entrées dans la collectivité en 2018 travaillant, elles, avec Somme Numérique. Dix ans après le début du déploiement, opération à 65 M€ pour l’ex-opérateur historique, il ne restera alors « que quelques foyers à raccorder sur demande », a indiqué Olivier Girault, délégué d’Orange en Picardie venu faire un point d’étape aux élus. Orange continuera de raccorder les nouvelles constructions et d’entretenir ce réseau. Par ailleurs, la 5G a fait son apparition début septembre. Olivier Girault : « Une quinzaine d’antennes ont déjà été installées à Amiens Métropole, aux mêmes emplacements que ceux de la 4G, comme c’est le cas partout en France ».

À NOTER

Prochain conseil métropolitain le 4 novembre, à 18h, en direct sur amiens.fr.