Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

Vers-sur-Selle inaugure le 11 décembre un nouveau bronze en hommage 
à Emmanuel Bourgeois, chansonnier picard du XIXe siècle et enfant du pays.

Emmanuel Bourgeois, droit au buste © Patrick Berthaud

01.12.2021

JDA 997

Le buste en pierre avait durement souffert en bas de l’allée des Marronniers. C’est là, au cœur du village, que depuis 1907 Vers-sur-Selle rend hommage à Emmanuel Bourgeois, chansonnier né ici en 1826. Ses tubes ? Ch’l’arigné o chés innochints d’Rumigny, Chés filles de Camon, L’curé de Salouël... « Des chansons très célèbres à l’époque », replace Édouard Dussart, le maire de Vers-sur-Selle. Bourgeois a sa rue dans le quartier Montières à Amiens. Surtout, trente ans après la mort du chansonnier en 1877, la commune de Vers érigea un buste en bronze à sa mémoire.

 

VOLÉ EN 1943

L’histoire du buste vaudrait presque une chanson. Le bronze fut en effet volé par les nazis en 1943 pour être fondu en munitions... Il a été remplacé en 1972 par un modèle en pierre. « Il s’est dégradé ces dernières années, explique le maire. Il fallait agir. » La commune a choisi le sculpteur Patrick Berthaud basé dans le Haut-Rhin. On lui doit le bronze monumental du général de Gaulle et Churchill à Calais, celui de Camille Claudel à Montauban. Et désormais d’avoir fait retrouver son lustre originel au buste de l’enfant de Vers.

//Antoine Caux