Hockey en salle et à l’affiche

C’est l’histoire d’un sport, le hockey sur gazon, qui a ramené le plus beau palmarès à une équipe amiénoise (six titres de champion de France durant la décennie 1980). Et qui depuis les années 1960 hiberne en salle le temps de faire passer l’hiver. Les règles diffèrent mais Amiens y conserve son aura : l’ASC fut sacré en 2018 avant d’enchaîner avec deux troisièmes places en 2019 et 2020. Pour aller titiller un éventuel neuvième titre en salle, Amiens devra d’abord obtenir son ticket pour les phases finales. C’est tout l’enjeu du tournoi organisé au Coliseum les 22 et 23 janvier, le troisième et dernier pour intégrer le top 4. Et le premier organisé à Amiens depuis 2014 (photo). L’ASC, cinquième à l’issue des deux premiers, a trois matchs (deux samedis et un dimanche) pour refaire son retard. « Ça se jouera certainement contre Montrouge samedi soir », anticipe Nicolas Faille, le capitaine amiénois, qui prévient : « En salle, il y a une ambiance dingue ». Certains joueurs la préfèrent même au gazon. « C’est plus dense, plus vivant, plus technique, compare le manager amiénois Patrick Bernard. On dit souvent que les joueurs ont progressé quand ils retournent au gazon. » L’hibernation a du bon.

Antoine Caux

Trois matchs pour Amiens

Le 22 janvier


Amiens / Rouen, à 14h05

Amiens / Montrouge, à 20h35

Le 23 janvier 


Amiens / Wattignies, à 13h20

Coliseum


Entrée gratuite

© Laurent Rousselin / Amiens Métropole

« J’ai hâte 
de découvrir 
le Coliseum. Tout le monde en parle,
 c’est une salle qui a une super réputation dans le hockey »

Nicolas Faille

23 ans, capitaine

15 rencontres

sont prévues durant 
le week-end auquel participent Valenciennes, Douai, Rouen, Lambersart, le Racing, Ronchin, Montrouge, Wattignies, Lille et Amiens.

S’inspirer de 2018

C’était à Douai il y a quatre ans. Jean-Baptiste Pauchet
 (la coupe en main, aujourd’hui retiré) et les Amiénois remportaient le titre de champion de France de hockey
 en salle, le huitième dans l’histoire du club mais le
 premier depuis 1991. « Ce titre, c’était le premier depuis 
la génération qui a tout gagné. Là, c’était à nous », apprécie Nicolas Faille, qui débutait alors en équipe première.

© Jean-Claude Friand