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Kamil, dans la battle des JO

Le Comité international olympique a validé l’arrivée du breakdance aux jeux Olympiques de 2024. L’expérimenté amiénois Kamil Bousselham est déjà sur les rangs.

Kamil, dans la battle des JO © Wladimir Simitch

16.12.2020

JDA 966

L’édition parisienne des jeux Olympiques accueillera, pour la première fois dans l’histoire des JO, une épreuve de breakdance. Le breaking devient ainsi la première danse olympique. Une grande reconnaissance pour cette discipline aussi sportive qu’artistique. « C’est magnifique, c’est énorme ! Nous attendions cela depuis longtemps », exulte Kamil Bousselham (photo), prof de breakdance au sein des studios de danse Anne Coury, la seule école d’Amiens à proposer actuellement cette danse. « Le Comité international olympique a compris qu’il fallait renouveler les Jeux avec une discipline atypique qui attire les jeune. Ils ont tapé dans le mille avec le breakdance. Ce sport sera enfin propulsé parmi les grands et ne sera plus vu comme la danse de la rue, des quartiers. »

 

OBTENIR SA SÉLECTION
Cet Amiénois de 33 ans sait de quoi il parle : il a à son palmarès de nombreuses médailles remportées lors de compétitions aux quatre coins du monde. Cette fois, en vue des qualifications pour les JO, le breakeur est appelé à participer dès février à un championnat organisé par la Fédération française de danse. Il y en aura un par an jusqu’aux Jeux. « Je suis content de voir que ce sera hypercarré au niveau des sélections. Je vais pouvoir me battre pour ma place aux JO.

 

DANSEUR ET ATHLÈTE
Avec ce statut, c’est toute la machine pré-olympique qui se mettrait en branle : « Coach, kiné, osthéo, sponsors et médiatisation ». Kamil Bousselham peut croire en ses chances. Plus qu’un danseur, il est déjà un athlète, forgé depuis l’enfance à une discipline sportive de haut niveau, en boxe française et en arts martiaux. Une exigence qu’il introduit dans ses figures, à la fois aériennes et explosives. Sans lui ôter le plaisir de danser.

//Kaltoume Dourouri