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L’Amiens UC savait sa saison d’interclubs compliquée. Mais avec 250 licenciés et une bonne ambiance, l’essentiel est ailleurs.

Le bad, good trip © Amiens UC Badminton

26.01.2022

JDA 1002

« Ne pas se mettre de pression. » Depuis la victoire inaugurale face à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) en Nationale 3, les partenaires d’Audrey Dercourt ont enchaîné les revers. Parfois lourdement. Mais qu’importe. « Cette année, c’est compliqué. Notre seule ambition, c’est de se faire plaisir », fixe la joueuse de 31 ans. Comme lors de ce dernier double dame où, avec Doriane Liard, elles se sont imposées face au leader Maromme (Seine-Maritime). Bienvenue aux interclubs de badminton, compétition mixte avec huit rencontres par journée : deux simples chez les hommes, deux chez les dames, un double hommes et un en dames et deux doubles mixtes. Pas d’entraîneur mais un capitaine : Yvon Crepelle, venu à l’AUC après avoir découvert le badminton à l’UNSS (sport scolaire), comme beaucoup. Audrey Dercourt, elle, avait choisi par hasard ce sport pour les épreuves du bac. « Et puis je suis devenue accro. »

École trois-étoiles

Sa présence en équipe première, celle qui est aussi trésorière du club la doit à une série de départs à l’instar de Camille Marian ou Louis Lefebvre qui ont rejoint Beauvais. Mais une descente en Prénationale ne serait pas une catastrophe pour le club qui n’a jamais autant séduit. Il attire cette année 250 licenciés. « C’est un sport peu médiatisé mais avec une image fraîche, loin du business et de l’argent », analyse Audrey Dercourt. Autre raison : l’école de badminton de l’AUC, labellisée trois-étoiles par la Fédération. 100 enfants la fréquentent (+ 30 % en quelques années). « Le club a vraiment pour projet de développer l’encadrement des jeunes, qu’ils restent à l’AUC et deviennent les leaders de demain. » En N3 ou ailleurs.

Antoine Caux

AUC / Rueil-Malmaison

Le 29 janvier, à 16h

Gymnase Auguste-Janvier

6e journée de Nationale 3

 

Au fait, pourquoi badminton ?

Fin du XIXe siècle, au château de Badminton House, des officiers anglais revenus d’Inde s’amusent à taper 
dans un bouchon de champagne dans 
lequel ils ont planté des plumes. Ils importent en réalité le jeu de raquette indien appelé Poona qui gardera le nom de badminton.