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« Mme Pompili semble s’intéresser de nouveau à sa « ville d’élection » en s’emparant du dossier Boréalia pour l’instrumentaliser à des fins électorales. Encore faudrait-il qu’elle le connaisse. Mme Pompili découvre, en effet, un projet que de nombreux élus traitent depuis des années avec plusieurs partenaires, dont l’État.

Amiens Métropole

19.01.2022

Contrairement à ses propos erronés, la Préfecture ne nous a jamais demandé de « revoir notre copie » mais nous accompagne dans la mise en valeur du dernier espace possible sur notre territoire pour y développer de l’emploi. Oui, nous avons fait de l’emploi notre priorité. Mais Mme Pompili a manifestement d’autres considérations en vue que d’améliorer le pouvoir d’achat des habitants. Il est faux de prétendre comme elle l’affirme, qu’il existe déjà « 175 ha identifiés sur la métropole ». Ces parcelles sont fragmentées, isolées, parfois peu accessibles, souvent n’appartiennent pas au patrimoine foncier d’Amiens Métropole et nécessiteraient des conséquences en matière d’artificialisation des sols. Nous avons d’ailleurs rappelé cela à l’autorité environnementale dans une réponse très documentée, dont Madame Pompili devrait prendre connaissance. A ce jour, il reste en réalité 44 ha disponibles et propriété d’Amiens Métropole. Car il ne nous appartient pas d’évoquer, comme dans le rapport de l’autorité environnementale, des terrains situés en dehors de l’agglomération(Le Bosquel ou Villers Bretonneux).

Les élus d’Amiens Métropole ont délibéré pour l’aménagement de 62 ha de Boréalia et non de 197 comme certains (dont un député de la République) le prétendent. Ils nous sont indispensables, si nous voulons éviter de rejeter dans un très proche avenir des offres d’implantations économiques. Madame Pompili a une attitude méprisante à l’égard des élus locaux qui ont démocratiquement décidé du devenir de ce secteur d’Amiens, d’abord en l’inscrivant dans le SCOT en 2012, puis en suivant la procédure légale de création d’une zone d’activité.

Mme Pompili serait plus avisée de nous aider à améliorer le quotidien de nos habitants. Si la Ministre de la Transition écologique est si soucieuse de préserver le paysage, nous l’invitons à faire respecter la légitimité démocratique des élus de Thézy-Glimont qui refusent un projet d’éoliennes qu’elle laisse délibérément prospérer.

Nous poursuivrons donc la nécessaire création de la ZAC Boréalia avec la ferme intention d’en faire une zone exemplaire en termes d’environnement. »

Alain Gest, Président d’Amiens Métropole