Un grand plouf de soulagement
Après sept mois et demi de fermeture, les bassins de la Métropole ont rouvert le 9 juin. Les nageurs, qui doivent respecter des jauges en réservant un créneau horaire, ont répondu présent.
16.06.2021
JDA 984
Il était 7h30, ce 9 juin, jour d’une nouvelle étape du déconfinement pour les piscines. La date était depuis longtemps cochée chez Sabine et sa copine qui s’étaient donné rendez-vous au Coliseum pour quelques longueurs avant le boulot : « On a réservé dès le week-end d’avant. On n’aurait pas imaginé être aussi matinales mais bon... On était tellement impatientes de nager ». Avec elles, ils étaient 50 de bon matin à vouloir regoûter à l’eau chlorée de la grande piscine du centre-ville. « Ce sont des chiffres presque inédits pour cet horaire », commente Magali Sergent, la responsable accueil du Coliseum.
HORAIRES D’ÉTÉ LE 22 JUIN AU COLISEUM
L’impatience était grande. « Le téléphone n’arrête pas de sonner », confirme Magali Sergent. Notamment par rapport aux activités liées à des abonnements, mises sur pause pendant toute cette période (les bénéficiaires ont la possibilité d’en profiter jusqu’au 18 décembre). Et si le Coliseum a rouvert avec des créneaux grand public relativement contraints, les horaires d’été, plus larges, entreront en vigueur à compter du 22 juin.
UNE JAUGE DE 50 %
Pour cette reprise, les piscines doivent respecter une jauge : 50 % de leur capacité maximum qui atteint 1 206 dans le cas du Coliseum. « Mais ce n’est pas pour autant qu’on laisse 600 nageurs, corrige Magali Sergent. On se garde une marge. » Reste que la réservation en ligne est à privilégier. Ce qu’a fait Gabriel, 13 ans, condition pour profiter d’Aquapôle. « Il a presque fallu se réhabituer à la sensation de flotter », décrivait-il en sortant. Au sud d’Amiens, la dernière née des piscines, inaugurée il y a bientôt deux ans, a accueilli 1 071 nageurs le 9 juin. Si la structure avait pu rouvrir son bassin extérieur dès le 19 mai, faisant déjà de nombreux heureux, un retour à la normale est attendu le 30 juin.
//Antoine Caux
LE CHIFFRE
222
Les piscines étaient fermées depuis le 30 octobre : 222 jours sans baignade