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À l’aurore de Boréalia

La création de Boréalia 2 sur 62 hectares, à proximité de l’A16 et l’A29, a été votée. Pour accueillir des entreprises, et donc créer de l’emploi. Avec une exigence environnementale.

P11 borealia © Laurent Bonnet / Atelier Caneva-s
Simulation de la future zone d’aménagement concerté. Sa situation, au nord
de l’avenue François-Mitterrand, évitera les passages de camions dans le quartier Renancourt.

06.07.2022

Ce sont précisément 62,1 hectares qui vont être transformés en une « zone d’activité économique dynamique et exemplaire en matière d’environnement ». Lors du conseil d’Amiens Métropole du 30 juin, Marc Foucault, le vice-président d’Amiens Métropole délégué au développement économique, a présenté le projet de la future zone d’aménagement concerté (Zac) Boréalia 2 à l’ouest de la ville. Une zone qui comprendra 5,4 hectares dédiés à la production légumière et fruitière. « Nous avons fait évoluer ce projet en écoutant les habitants, en prenant en compte les remarques des 417 contributions apportées lors de la consultation sur Internet, y compris celles d’associations, a remarqué le président Alain Gest. Nous souhaitons un projet résolument moderne avec un effort particulier porté à l’architecture et à la verdure. »

« Bulle d’oxygène »

Opérationnelle dès 2023, Boréalia 2 viendra équilibrer la répartition des zones économiques du territoire, avec l’espace industriel au nord (500 ha), Jules-Verne à l’est (600 ha) et la Vallée des Vignes au sud (105 ha). Dans un contexte de pénurie du foncier, « si Boréalia 2 n’était pas créée, nous serions contraints d’envoyer les entreprises investir ailleurs. Cette zone est une bulle d’oxygène », a souligné Marc Foucault, alors qu’Alain Gest rappelait qu’« [il ne serait] pas le président qui empêche les entreprises de s’installer sur son territoire ».

Modernité et écologie

Si le nombre d’entreprises n’est pas encore connu, il est acté qu’elles devront afficher leur responsabilité environnementale. De même, bien que l’aspect général du site doive encore être travaillé – le visuel ci-dessus étant une simulation –, on sait déjà qu’il valorisera les espaces naturels et la biodiversité et soignera les perspectives visuelles sur Amiens et la vallée de Grâce. 80 % des espaces seront aménagés avec diverses composantes naturelles (bassins, noues, arbres…) et intégreront la gestion des eaux pluviales. Enfin, le réseau de transport (bus et modes alternatifs) sera étendu pour de meilleures dessertes du quartier.

Ingrid Lemaire