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Avant un match face à Royan le 21 janvier déterminant pour la qualification d’Amiens en play-offs, zoom sur une qualité cruciale au volley.

Bons à la détente  © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

18.01.2023

JDA 1034

Encore trois matchs à jouer avant les play-offs (dont deux à domicile) pour obtenir l’un des quatre tickets. La venue de Royan (5e) à Amiens (3e) prend des airs de « balle de match », résume l’entraîneur Ali Nouaour. Pour faire ce grand pas, il faudra encore de grands sauts. À ce jeu-là, Damien Barry culmine chez les Amiénois. « Mais je ne fais jamais de tests », avoue le coach. Au volley, la capacité à s’élever pour frapper le ballon en attaque ou pour contrer (le block) en défense est déterminante. « Les choses ont évolué par rapport à l’époque où je jouais, compare Ali Nouaour, 48 ans. Avant, on avait des grands costauds qui faisaient peur. Et les frappes étaient lourdes. Aujourd’hui, les joueurs sont devenus longilignes comme s’ils fendaient l’air. »

 

La taille compte

« À l’image de Didier Sali-Hilé qui est sec, les frappes sont moins lourdes mais vont beaucoup plus vite (en 2018 en Ligue des champions, l’international Ivan Zaytsev a servi à 134 km/h, ndlr). C’est vrai dans tous les sports : l’explosivité est primordiale », explique Ali Nouaour. Prérequis indispensable : la taille. « Au niveau Nationale 3 ou Nationale 2, un bon bras suffit à faire la différence, estime le coach. En Élite, il faut quoi qu’il arrive des grands. » À Amiens, Mehdi Hachemi (2,08 m), Victor Gomes (2,04m) et Alex Schemberger (1,98 m) feraient passer Damien Barry pour un petit (1,94 m).

Antoine Caux

 

2,43 m

C’est la hauteur du filet de volley-ball. Les meilleurs joueurs frappent le ballon à 3,75 m de haut.