Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web. Mettre à jour maintenant

×

Les menus des écoles municipales s’enrichissent chaque année de produits bio ou de qualité, conformément aux objectifs de la loi EGAlim.

Du sens en cuisine © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

23.03.2022

JDA 1008

La cuisine centrale, vallée Saint-Ladre, concocte les 6 900 repas servis chaque jour dans les restaurants des écoles municipales d’Amiens. Depuis la loi EGAlim de 2018, des mesures ont été mises en place dans la restauration collective pour améliorer la qualité des plats et apporter une alimentation saine aux écoliers. Des démarches qui ont une visée écologique : en augmentant la part des produits issus des filières de qualité et durables, on encourage leur développement et on réduit l’impact sur l’environnement.

Achats de qualité

Cette obligation peut relever parfois du casse-tête en termes d’approvisionnement, d’aléas climatiques et de logistique. Mais le compteur loi EGAlim de la cuisine centrale affiche 47,14 % de produits de qualité pour l’année 2021, soit 7,61 % de plus qu’en 2020. Près de 30 % sont des achats bio, durables ou de qualité (label rouge, IGP, AOP...) reconnus par cette loi. « La difficulté, c’est que des produits locaux pourtant de très bonne qualité ne sont pas reconnus par EGAlim et donc pas comptabilisés », explique Franck Benoit, le directeur de production à la cuisine centrale. « Nous choisissons aussi d’autres labels comme Bleu Blanc cœur, ajoute la diététicienne Maeva Khammar. Des produits qui ont de la valeur. »

 

Moins de gaspillage

Et qui redonnent du sens au travail de la trentaine d’agents en cuisine, avec de moins en moins de plats industriels... Depuis l’arrivée de la légumerie en 2019, 43 tonnes de produits sont chaque année transformés sur place. L’instauration d’un menu végétarien par semaine – avec des plats faits maison à 70 % – a permis d’introduire légumineuses et céréales, alternatives aux protéines animales. Si cette qualité à un coût, « la sensibilisation au gaspillage permet d’équilibrer cela, poursuit Franck Benoit. Dans le cadre de la loi, nous avons aussi signé une convention avec les Restos du cœur pour leur donner les repas non livrés (lire ici l’article du JDA #1001) ». L’objectif est d’aller plus loin cette année.

Coline Bergeon

 

27,1 %

C’est la part de produits bio utilisés en 2021 par la cuisine centrale. Sept points au-dessus du seuil réglementaire fixé par la loi EGAlim.

 

Consommez-vous local ?

Dans le cadre de son Projet alimentaire territorial, Amiens Métropole lance une consultation auprès des consommateurs
 de l’agglomération. Celle-ci vise à faire 
un état des lieux 
des habitudes d’achats afin de mettre en place des actions 
qui faciliteront l’accès aux produits locaux
 et développeront ces filières. Rendez-vous du 4 avril au 8 mai, sur amiens.fr/jeparticipe.