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Effet post-Covid, certains se lancent dans des aventures professionnelles originales. Exemples à Camon et Remiencourt.

La vie d’après 1 © Laurent Rousselin / Amiens Métropole
Cash Toys, une boutique de jeux de seconde main sur la place de Camon.
© Laurent Rousselin / Amiens Métropole

08.06.2022

JDA 1016

Ils le disent tous les deux : « Aucun regret ! ». Si la crise sanitaire a eu tant d’effets négatifs, elle a aussi été salvatrice pour ceux qui ont pu en profiter pour « se poser les bonnes questions et gagner en qualité de vie », comme l’a fait Fabien Delrue. Ce Camonois de 48 ans a ouvert en avril Cash Toys, une boutique de jeux de seconde main sur la place de sa commune, dans les anciens locaux de la pizzeria-kebab qui a déménagé à côté. Entre Playmobil, puzzles et Lego, cet ancien commercial dans la location de véhicules industriels savoure depuis, et avec philosophie, « le plaisir d’emmener [ses] enfants à l’école et d’aller travailler à pied, à deux minutes de chez [lui] ».

 

Une boutique à la maison

À Remiencourt, commune au sud d’Amiens qui ne compte pas 200 habitants, il aura également fallu une bonne dose d’audace à Valérie Ducroquet pour aménager chez elle, au 25 de la Grande-Rue, La Boutique de Val. Elle y vend maroquinerie italienne, vêtements et accessoires. Depuis la mi-avril, la clientèle s’y fidélise. Le Covid ayant mis un coup d’arrêt à plus de vingt-deux ans dans la vente directe, la cinquantenaire a retroussé ses manches. « J’ai créé ma micro-entreprise en 2021, ai profité de mon fichier client et commencé par la vente à domicile. Avec l’aide de mon mari, j’ai ensuite ouvert ce showroom dans une ancienne buanderie. L’espace peut aussi être privatisable. Ce que recherchent les gens, c’est de la proximité. » À Camon comme à Remiencourt, la reconversion vaut le détour.

La vie d’après 2 © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

© Laurent Rousselin / Amiens Métropole

Ingrid Lemaire