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Entre la levée des restrictions liées à la pandémie et l’obtention de nouveaux instruments à vent, les orchestres à l’école – et au collège – se regonflent à bloc.

Orchestres à l’école, nouveau souffle © Sébastien Coquille / Amiens Métropole

23.03.2022

JDA 1008

« Pour eux, c’est Noël, sourit Marie-Rachel Lhotellier, de l’école de musique Saint-Pierre avec laquelle travaillent au Safran les orchestres de l’école Émile-Lesot B et du collège Arthur-Rimbaud, à Amiens nord. Un instrument neuf, ça brille, les petits avaient des étoiles dans les yeux. » Toute une batterie d’instruments à vent vient d’arriver le 4 mars dans les mains des jeunes musiciens des six formations d’environ 25 élèves (une par niveau, du CE2 à la 4e). Après une période de test, chacun choisit son instrument pour trois à six ans. Ce don d’environ 10 000 € soutenu par la politique de la Ville provient d’Amiens Métropole et de l’association nationale Orchestre à l’école, structurée en 2009, soit deux ans après les débuts amiénois – la montée en gamme au collège remonte, elle, à 2017.

Trouver l’harmonie

Mais pourquoi ces orchestres ? Pourquoi cette pratique régulière en temps scolaire, voire plus ? « Cela développe le souffle, la motricité, la poursuite d’un objectif commun, le fait de répondre à une consigne, de trouver l’harmonie », illustre Marie-Rachel Lhotellier. Tout cela a été un peu chamboulé par la pandémie : « Se retrouver dans un établissement accueillant du public et souffler dans des instruments à vent, c’était compliqué ! Le retour à la normale fait un bien fou ». C’est aussi le retour des sorties et des échanges avec des musiciens professionnels. Dans un large horizon musical : de l’opéra au rap en passant par le blues, les musiques du monde ou les standards rock.

 

Du chant au Diapason

« Ce travail musical est un enjeu éducatif, cela valorise les élèves et renforce les relations avec les parents, poursuit Xavier Denis, du Diapason, où œuvrent les orchestres de l’école Georges-Quarante et du collège Rosa-Parks, à Étouvie, sur le même principe qu’à Amiens nord. Et cela fait rentrer des instruments dans des foyers qui n’en posséderaient pas. » Mais la musique peut se passer d’instruments. Le Diapason expérimente ainsi un travail de chant avec l’école Georges-Brassens, le Conservatoire et l’Orchestre de Picardie. Les orchestres d’Amiens nord et d’Étouvie prévoient une myriade de concerts en mai et juin, dont un au Jardin du Luxembourg à Paris.

Jean-Christophe Fouquet

 

40

C’est le nombre d’instruments à vent reçus le 4 mars
 pour compléter ou renouveler le parc
 des orchestres à l’école, fort d’environ 180 instruments en tout genre. Ils proviennent d’Atelier Musique, place Léon-Gontier, partenaire du dispositif depuis 2007.