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1,35 M€ d’investissement va redonner des couleurs au parc Saint-Pierre, qui accuse ses 25 ans. Les travaux sont en cours.

Cure de jouvence au parc Saint-Pierre  © Laurent Rousselin / Amiens Métropole
Des cyprès de Lousiane remplaceront les arbres perdus après la tempête d’octobre.
© Laurent Rousselin / Amiens Métropole

07.06.2023

JDA 1049

Arbres dangereux, bordures abîmées, sentiers malmenés... Vingt-cinq ans après la création du parc Saint-Pierre par la paysagiste Jacqueline Osty, les petits tracas s’accumulaient. D’où un rafraîchissement mené par les équipes du secteur Nord de la Ville, épaulées par des entreprises. Voire dans le cas de la reprise ce printemps de la promenade des Jours (sous le préau, 300 mètres de long), par le chantier d’insertion de la citadelle. La réfection du labyrinthe à l’automne dernier (lire ici l’article du JDA #1025a marqué le coup d’envoi de cette campagne de 1,35 M€ – hors passerelle Samarobriva (lire ici l’article du JDA #1031attendue en 2024. Constat général, posé par Jean-Christophe Loric, adjoint au maire délégué au secteur Nord : « Le végétal a repris ses droits ». Et il s’agit de continuer de le lui permettre, tout en améliorant les usages du parc.

Une nature respectée

Un avis partagé par Jacqueline Osty, sollicitée par la Ville, et des associations environnementales. C’est pourquoi les blocs de béton de nombreux sentiers, brisés par les racines, sont remplacés par un revêtement stabilisé plus souple et perméable, notamment sur la promenade des Quarante-Écus. « Visiteurs, végétation, oiseaux : tout le monde doit avoir sa place, dans le respect de l’autre », résume Jean-Christophe Loric. Les arbres tombés lors de la tempête d’octobre vont céder leur place à des cyprès de Louisiane. Et les peupliers, creux et malades, à des essences choisies par le Jardin des plantes. Une opération à mener dans le respect de la nidification. Toujours par sécurité, l’œuvre Agualuna (le serpent flottant) a déjà tiré sa révérence. Enfin, les terrains de sport vont être revus afin de les adapter aux souhaits des usagers – une enquête a été menée. La réhabilitation du parc devrait s’achever en 2026.

Jean-Christophe Fouquet