J-6 pour le Vélam 2.0
Au 1er juillet tous les Vélam auront changé et 60 % d’entre eux seront électriques. Bonus : des stations optimisées et une meilleure desserte des faubourgs.

25.06.2025
JDA 1122
Depuis 2008 et le lancement du Vélam, la location de vélos en libre-service gérée par JCDecaux*, la ville a changé. Et l'usage du vélo s'est développé. La nouvelle délégation de service public – pour seize ans – apporte donc son lot de nouveautés. « D’ici la fin de l’été, Vélam comptera quasiment 45 stations contre 28 actuellement. Soit 17 supplémentaires au total, situe Bruno Bienaimé, l’adjoint au maire d’Amiens délégué à la promotion du vélo. Il s’étendra jusqu’au Safran au nord, l’avenue Louis-Blanc à l’ouest, la passerelle l’Hortillonne à l’est et le CHU au sud. » Pourquoi “quasiment” 45 stations? Car une poignée d’entre elles, tributaires de travaux, seront installées ultérieurement.
« Un meilleur maillage »
Beaucoup des stations actuelles vont être légèrement déplacées. « On a ajusté selon nos retours d’expérience, explique Christophe Da Silva, le directeur régional de JCDecaux. Par exemple, la station de la gare sera directement sous la verrière. » La société installe aussi des stations sur “platine”, surélevées. C’est le cas de celles de Saint-Quentin ou de Bapaume : « On peut les déplacer selon les besoins ou les mettre au pied d’arbres sans attaquer les racines ». Dans tous les cas, ce déploiement va assurer un « meilleur maillage du territoire, en desservant notamment les faubourgs de la ville », résume Hubert de Jenlis, le maire d’Amiens. Nouveauté, toujours : 60 % de la flotte sera à assistance électrique (VAE) dès ce 1er juillet. Ce qui « devrait connaître le succès », prévoit Alain Gest, le président d’Amiens Métropole. Tout est neuf (les vélos sont entièrement changés) « selon une approche écologique de reconditionnement », souligne Bruno Bienaimé. Ce basculement vers l’électrique ne complique pas la vie : « Les VAE auront un code couleur bleu, les classiques resteront verts, détaille Christophe Da Silva. Tous pourront être remis sur n’importe quelle borne ». Ce qui implique que des employés de JCDecaux les repositionnent ensuite ? « Oui, mais on compte sur la bonne volonté des usagers », sourit le directeur régional. À bon entendeur…
Jean-Christophe Fouquet
(*) Sans coût pour le contribuable, puisque ce service est financé par l’affichage publicitaire.