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La Ville d’Amiens expérimente pour six mois une réduction de la vitesse dans les quartiers d’habitat. Les artères principales restent à 50.

Les grands axes à 50 km/h, les quartiers à 30  © Laurent Rousselin / Amiens Métropole

11.10.2023

JDA 1059

Les premiers coups de peinture vont être donnés à partir du 16 octobre : de grandes ellipses au sol entourant un chiffre. Ce chiffre ? 30, comme la vitesse dorénavant autorisée au cœur des quartiers amiénois. La Ville d’Amiens teste pendant six mois l’abaissement de la vitesse dans les rues d’habitation, hors “artères urbaines”, c’est-à-dire les axes structurants qui permettent d’entrer en ville et de desservir le centre et qui restent à 50 km/h : « Les personnes extérieures à Amiens doivent pouvoir continuer de venir sans en être dissuadés », explique Annie Verrier, adjointe au maire déléguée aux aménagements urbains.

Plus de sécurité

L’abaissement à 30 km/h est « une action forte, se félicite l'élue. Cette mesure vise l’apaisement et la sécurité au sein des quartiers, là où les gens habitent. Cela génère moins de bruit et plus de tranquillité. Les chiffres sont éloquents en cas d’accident avec un piéton (lire ici l’article du JDA #1054, ndlr). » Annie Verrier s’appuie sur une consultation menée entre juillet et septembre auprès de la population qui a mis en lumière à la fois l’envie d’une réduction de la vitesse et celle d’un maintien pour les axes de desserte. 70 axes restent ainsi à 50 km/h. Cédric Guillemot, directeur des espaces publics d’Amiens Métropole, précise : « Ces six mois d’expérimentation nous permettront d’observer et peut-être d’ajuster la vitesse dans telle ou telle rue ». D’ici là, on ne peut qu’encourager à lever le pied dans les quartiers.

Antoine Caux

 

40

Bonne nouvelle pour les vélos : 40 kilomètres de double-sens cyclables vont être générés dans les rues à sens uniques. Les cyclistes pourront emprunter ces rues dans les deux sens, à l’exception de quelques cas jugés dangereux.

 

 

Un chaucidou en test rue Saint-Fuscien

Dans quelques mois, la rue Saint-Fuscien dans sa partie comprise entre la Croix-Rompue et l’approche de la place Joffre (déjà pourvue de bandes cyclables) va voir apparaître un chaucidou, comme il en existe déjà dans les rues du Bel-Air, de Rouen et Delpech. Avec ces chaucidous, la chaussée n’est plus divisée en deux par des pointillés. Deux bandes cyclables sont matérialisées de chaque côté. Les véhicules peuvent empiéter dessus pour se croiser tant qu’il n’y a pas de vélo. Quand un cycliste les précède, elles ne peuvent le dépasser que lorsque la voie est dégagée en face. Ce type d’aménagement, apprécié en milieu rural comme urbain, est encore peu utilisé sur des axes où la circulation est importante. Pour l’élue Annie Verrier, « l’expérimentation permettra de vérifier dans quelle mesure il permet d’améliorer les conditions d’usage des cyclistes et des automobilistes, d’apaiser et de modérer la circulation ».