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Orange, Bouygues Télécom, Grazia, Libération... À 25 ans, Théo Gosselin, ancien étudiant de l’Ésad, est devenu l’un des jeunes photographes français les plus demandés. 

Un photographe hors cadre  © Théo Gosselin
« Mon passage à l’Ésad m’a tout apporté »
© Théo Gosselin

02.03.2016

JDA 789

Ses photos font le tour du monde, celles d’une jeunesse belle et décalée, en quête de liberté. Elles illustrent d’ailleurs le carnet de voyage de Libération du 27 février. Un succès que Théo Gosselin n’imaginait pas en quittant sa campagne normande en 2009. Son bac en poche, il part du Havre pour intégrer l’Ésad, l’École d’art et de design d’Amiens. À l’époque, il songe à devenir graphiste-illustrateur, dans les pas de son père, architecte. Son arrivée à Amiens lui fait prendre un autre virage. « Mon passage à l’Ésad m’a tout apporté. J’y ai rencontré mon noyau dur d’amis et j'ai commencé à prendre davantage de photos, à expérimenter », se remémore-t-il. Il met en ligne ses premiers clichés sur les réseaux sociaux et la magie opère. Les “like” pleuvent et rapidement il est repéré par les professionnels.

 

AMERICAN HIGHWAY OF LIFE

Sur les conseils de son enseignant Raphaël Madhavi, Théo Gosselin prend son envol : « Il m’a conseillé d’arrêter l’école, de prendre mon sac à dos et de faire le tour du monde », poursuit-il. Avec son Nikon F2, il part pour les États-Unis, d’abord seul, puis avec ses potes en 2012. « À la roots », ils les traversent d’est en ouest pendant plusieurs mois et reviennent avec des clichés d’une beauté surprenante. Des instants de vie capturés sur le vif dans un décor que n’auraient pas renié Jack Kerouac et les tenants de la Beat Generation. De ce périple naîtra un livre, Avec le cœur, ainsi qu’un documentaire, Goodbye Horses. Si aujourd’hui le jeune photographe enchaîne les commandes à travers le monde, il aime revenir à Amiens. « C’est l’une des villes que je préfère sur toute la planète. J’y suis arrivé à 19 ans comme un enfant et j’y ai tout appris. Je la trouve belle, c’est un terrain de jeux pour un photographe », reconnaît Théo Gosselin. Et Amiens, une fois de plus terre de talents.

//Stéphanie Bescond

 

theogosselin.fr