Un vent de liberté
À Poulainville, du 15 au 18 mai, le Festival Basse-Cour réunit des artistes d’ici et d’ailleurs autour du théâtre et de la musique.

07.05.2025
JDA 1116
Fort de son succès (1 500 spectateurs sur quatre jours en moyenne), le Festival Basse-Cour rempile avec une 12e édition, du 15 au 18 mai. Spectacles et concerts suivent un fil rouge : « Construire ses libertés avec ce qu’on a sous la main », présente Sam Savreux, membre de l’équipe de programmation et comédien de la Compagnie du Poulailler, à l’origine du festival. Ce sera le cas dès l’ouverture, le jeudi, avec Nevada, spectacle de rue du Théâtre Inexorable (à 19h), dans lequel trois personnages mettent le public à contribution pour retrouver leurs parents. L’Amiénois Julien Huet apportera, lui, sa touche musicale avec des titres inédits (20h30). Le vendredi, on retrouve la Compagnie Le Poulailler avec Bibiche (19h30), adaptation d’une nouvelle d’Albertine Sarrazin écrite à la maison d’arrêt d’Amiens en 1964. Une pièce punk-rock, 60 % théâtrale, 40 % musicale.
Dimanche familial
Le samedi, rendez-vous avec la Compagnie Yaena et le comédien Julien Graux qui joue Smith dans La Solitude du coureur de fond (14h), monologue intérieur le temps d’une performance sportive. Le Poulailler revient ensuite dans une mise en scène d’Émilie Gévart, La Main gauche (20h15). Inspiré de la Ballade n° 2 de Chopin, ce spectacle musical est à la fois « beau et violent ». Les jeunes et virtuoses jazzmen de Verb mettront un point final à cette avant-dernière journée (21h30). Le programme dominical se vivra en famille avec notamment Robinson 2.0 (17h15). Joël Gonzalia, marseillais d’origine argentine, y interprète un clown écolo et facétieux. Une douce rêverie, drôle et humaine, à partager dès 6 ans.
Candice Cazé
Festival Basse-Cour Du 15 au 18 mai, à Poulainville 07 86 95 73 18 – cielepoulailler.com |

Robinson 2.0.