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Juliette Fekkar, Amiénoise de 20 ans, a pu réaliser un périple au Danemark grâce à la bourse de voyage Zellidja, très méconnue mais dont elle fait la promotion, ravie de son expérience.

Juliette Fekkar © Juliette Fekkar

02.05.2023

Les voyages forment la jeunesse, l’adage est éculé mais n’en demeure pas moins vrai. Le voyage de Juliette, 20 ans, ce fut au Danemark, quatre semaines à l’automne dernier. Une immersion totale à vivre chez l’habitant, à découvrir les cuisines collectives de Copenhague, – là où chacun vient préparer son repas et partager un moment – ou à dénicher les petits concerts dans des caves tapies d’habitude invisibles aux touristes…

 

Pas des vacances pour autant, Juliette y a réalisé un documentaire sur l’idéal écologique dans ce pays scandinave cité en modèle. Elle a enchaîné les interviews, les ferrys et les trains. Et même modifié son angle de reportage

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Juliette Fekkar © Juliette Fekkar

« J’ai d’abord cru à une entourloupe »

 

 

Un périple rendu possible par l’obtention d’une bourse que l’ancienne lycéenne de Robert-de-Luzarches découvre pendant ses études à Science Po : la bourse Zellidja, sous l’égide de la Fondation de France. « Je suis tombée dessus un peu par hasard, j’ai d’abord cru à une entourloupe. J’étais très méfiante au début car je n’en avais jamais entendu parler quand j’étais au lycée », raconte l’Amiénoise, actuellement en stage à France 24, la chaîne d’information internationale en continu.

 

La seule contrepartie : défendre un projet. En février 2022, l’étudiante montait son dossier de documentaire sur les vertus danoises en matière de respect de la planète. S’en suivait un oral via Zoom. Puis un budget attribué. En septembre, l’avion décollait. « Je suis restée quatre semaines mais cela peut être plus. La vie au Danemark est chère mais, avec la bourse, on peut aller ailleurs et même en France. »

VRP Zellidja

 

Depuis son retour de Scandinavie, Juliette Fekkar s’est rendue dans son ancien lycée ainsi qu’à Louis-Thuillier, à la cité scolaire, là où enseigne sa mère, pour faire la promotion des bourses Zellidja et inciter des un-tout-petit-peu-plus jeunes à sauter dans l’aventure qu’offre cette bourse de voyage décernée aux 16-20 ans.

 

L’histoire remonte à il y a un siècle. 1925. Jean Walter, architecte sulfureux, passé du logement social à l’immobilier de luxe, cherche à faire fortune en combinant son activité avec celle d’administrateur d’entreprise. Il fonde alors la société des mines de Zellidja au Maroc. L’homme avait été marqué par son voyage à vélo jusqu’à Istanbul alors qu’il était étudiant. Les bourses Zellidja étaient nées. Marcel Pagnol ou Maurice Genevoix en seront les administrateurs pendant une période.

Juliette Fekkar © Juliette Fekkar

Juliette, elle, se mue en VRP. « Si on peut aiguiller des gens qui sont tentés par un voyage mais n’ont pas les moyens ou les clefs pour mettre sur pied cette aventure… » Les traces et les vertus des voyages résident là où on ne les attend pas forcément : « Depuis mon retour, j’avoue prendre beaucoup possession des espaces publics comme le font les Danois, confie Juliette. Là-bas, les gens marchent pieds nus dans les parcs, font leur yoga ». Oui, les voyages inspirent. Profondément.

Antoine Caux

Juliette Fekkar © Juliette Fekkar

Juliette Fekkar © Juliette Fekkar