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Cérémonie en présence du président de la République Raymond Poincaré et du maire d’Amiens Herménégilde Duchaussoy au cimetière militaire de Saint-Pierre, 13 juillet 1919 (don Duvanel) © Archives municipales et communautaires d'Amiens_11Z307

Savez-vous qu’Amiens, pourtant éloignée du front, abrite 2 cimetières militaires de la Première Guerre mondiale sur son territoire ?

Dans le quartier Saint-Acheul, une nécropole est construite au cours de la Première Guerre mondiale, à proximité immédiate du cimetière Saint-Acheul ancien. D’une superficie de plus de 15 000 m², elle accueille la dernière demeure de plus de 2 739 individus, essentiellement des Français décédés lors de ce conflit, et plus tard de 36 soldats de nationalité belge, britannique, russe ou française tombés lors de la Seconde Guerre mondiale.

Dans le quartier Saint-Pierre, au sein du cimetière communal, une seconde nécropole de 6 830 m² héberge 1347 tombes, essentiellement françaises, et belges. Entre 1915 et 1919, un carré militaire adjacent accueille les sépultures de 676 soldats, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais, sud-africains, indiens et chinois, et plus tard de 82 militaires décédés entre 1939 et 1945.

La présence de ces 2 nécropoles éloignées des zones de combat s’explique par la trentaine d’établissements de soins qu’accueillait la ville d’Amiens pendant la Première Guerre mondiale. On y transférait du front les soldats blessés ; mais, nombre d’entre eux y laissèrent la vie.

Cérémonie en présence du président de la République Raymond Poincaré et du maire d’Amiens Herménégilde Duchaussoy au cimetière militaire de Saint-Pierre, 13 juillet 1919 (don Duvanel) © Archives municipales et communautaires d'Amiens_11Z307
Cérémonie en présence du président de la République Raymond Poincaré et du maire d’Amiens Herménégilde Duchaussoy au cimetière militaire de Saint-Pierre, 13 juillet 1919 (don Duvanel)