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Lieux : 30, rue des Majots et rue de la Plumette

Dans le cadre d’un atelier hebdomadaire proposé par Lise Lerichomme, Daniel Lê et Eric  Valette, les étudiant.es de Licence 3 Arts plastiques de l’UFR des Arts de l’Université de Picardie Jules Verne ont été invité.es à réaliser un projet d’affichage à partir de la thématique Révolution domestique. Le terme « révolution » renvoie à l’expression collective de changements radicaux dans l’organisation sociale et politique d’une société. C’est un événement de l’Histoire qui fait l’objet de récits, de mythologies, avec ses héros (plus rarement ses héroïnes) et ses zones d’ombre. La révolution répond à une certaine dramaturgie.

 

Associer ce mot à « domestique » est paradoxal. On peut faire « la révolution chez soi », de manière métaphorique, mais qualifier une révolution de « domestique » est plus complexe à imaginer. Car l’espace domestique pourrait sembler imperméable aux événements du monde, aux enjeux sociaux et politiques qui le secouent, à sa violence. Le domestique, c’est ce qui concerne la vie dans son domicile, à la maison, en famille. Imaginer ce que serait une révolution domestique, c’est confronter des activités et des espaces privés, à la vie publique à l’échelle de l’histoire humaine. Cette thématique était une manière de travailler à partir d’une situation très concrète vécue par toutes et tous cette année : le confinement dans un espace domestique souvent réduit, rythmé par l’intrusion régulière de visioconférences. C’était aussi une manière de souligner la dimension publique de l’endroit où ces affiches allaient être montrées : la ville,la rue.

 

Avec : Alicia Aubin, Armance Campion, Nicolas Delahaye, Nailou Hamann, Balsem Jeridi, Tatiana Cazes-Girard & Oriane Limousin, Lilian Hristeva & Lucie Macé, Marie Midoux, Épidermique, Tony Nguyen, Péroline Saintot

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