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La destruction des nids est à effectuer par des sociétés spécialisées

Tous les nids en activité constatés entre les mois de mars et novembre inclus sont à détruire pour lutter efficacement contre la prolifération de cette espèce invasive. D’autant plus que les études scientifiques montrent que chaque nid non détruit peut potentiellement en générer 5 à 10 l’année suivante (chaque nouvelle fondatrice de fin de saison survivant à l’hiver et à la sélection naturelle créera son propre nid au printemps suivant).

Ne pas chercher à détruire un nid par vos propres moyens : risque d'attaque massive !

La destruction des nids doit se faire par un professionnel car l’intervention nécessite une connaissance et des protections spécifiques (long dard et projection de venin) ainsi que du matériel adapté surtout pour les nids en hauteur.

La destruction consiste à l’injection de poudre d’insecticide (à base de pyrèthre) à l’intérieur du nid le plus souvent à l’aide d’une perche télescopique terminée par une aiguille qui perce le nid. Si le nid est difficilement accessible, le recours à un pistolet insecticide longue portée (PILP) peut aussi être possible (tir de billes d’insecticide).

Généralement, le nid est ensuite laissé sur place, de telle sorte que tous les insectes qui sont à l’extérieur du nid au moment du traitement soient contaminés à leur retour au nid.

Perche télescopique

Perche télescopique

Pistolet insecticide à longue portée (PILP)

Pistolet insecticide à longue portée (PILP)

Le piégeage est à réserver uniquement comme méthode de protection des ruchers

Le piégeage est déconseillé en dehors d’un cadre scientifique, car malgré les avancées, les études scientifiques montrent que plus de 90% des insectes capturés concernent d’autres espèces. Même si ses insectes en ressortent, le séjour même bref dans le piège peut avoir un effet sur leur survie et leur fécondité. De plus, l’efficacité du piégeage de printemps n’a pas été démontré.

Ainsi, pour ne pas impacter le bon fonctionnement de notre écosystème, il est préférable d’attendre l’arrivée des pièges sélectifs à base de phéromones. Pour qu’un piège soit efficace, il faut que son appât soit attractif pour le frelon asiatique, répulsif pour les autres espèces et durable dans le temps. Plusieurs études sont en cours, notamment à l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRA de Bordeaux), au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS de Gif-sur-Yvette) et à l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI de Tours).