Anaïs, l’or lui irait comme un gant

18.06.2025
JDA 1121
Elle avait donné rendez-vous après l’épreuve écrite du bac de français. Et jongle ces jours-ci entre les révisions pour l’oral et ses entraînements au gymnase Moiroud d’Étouvie, sur le ring de l’ASC boxe française, son antre depuis dix ans. Anaïs Couvillers, élève du Sacré-Coeur qui a grandi à Dury et vit à Pont-de-Metz, découvrira l’Ouzbékistan du 21 au 27 juillet, où elle représentera la France aux championnats du monde de boxe française cadets. « Je viens d’ailleurs d’envoyer mes mesures pour la tenue bleue », sourit-elle. Son titre de championne de France cadette en mai à Albertville et sa qualification mondiale font faire une croix à la grande Anaïs sur ses traditionnelles vacances à La Baule avec ses grands-parents. C’est en suivant son père, Antoine, à la salle d’Étouvie qu’elle est devenue accro. « Ça permet tellement de défouler ses émotions », décrit cette élève appliquée qui se verrait bien faire médecine. « Elle a un cerveau, admire son mentor Mohammed Oudji. Elle a su rebondir après avoir été dans le doute en début de saison. » Au point de la finir peut-être championne du monde.
Antoine Caux